Faute de n’avoir pu contenir la recrudescence du banditisme en Commune V : Les jeunes exigent le départ de Boubacar Ba dit Bill

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    Face à l’insécurité grandissante en commune V, précisément à Badalabougou, les jeunes de ce quartier  ont marché sur la mairie le mercredi 22 février pour protester contre le manque d’engagement des élus de la commune au premier  rang desquels, le maire Boubacar Ba dit Bill dans la lutte contre  la criminalité. La délégation des jeunes marcheurs forte de plusieurs dizaines de personnes a réclamé le départ pur et simple de Boubacar Ba dit Bill. Comme le témoignaient les nombreux slogans hostiles qui lui étaient lancés par la meute de marcheurs.

    L’insécurité dans le District de Bamako est, de nos jours, un sujet de préoccupation majeure. C’est face à l’incapacité des décideurs politiques à prendre des mesures pour protéger la population que les jeunes de Badalabougou, avec à leur tête Soumana Tomota et Amara Sylla ont procédé, le mercredi 22 février, à une marche de protestation devant les locaux de la mairie. Partis de l’école publique de Badalabougou, les marcheurs venus de tous les quartiers de la commune ont convergé vers l’hôtel de ville de la commune.  Sur place, ils ont demandé le départ du maire Boubacar Bâ dit Bill. Sur leurs banderoles, on pouvait lire ”Bill dégage, tu as trahi la jeunesse de la commune V’‘. Les jeunes en ont mis à profit cette sortie pour demander  plus de sécurité pour la population. Rappelons que cette marche est la suite d’une série d’attaques menées par des voleurs dans le  quartier.  Et dont la dernière en date remonte au dimanche 12 février  aux environs de 4 heures du matin.  Quand de jeunes gens ont été attaqués devant une famille à Badalabougou. Les visiteurs ont tiré sur ces derniers avant de s’emparer de leurs engins et d’un ordinateur portable.

    Le lendemain, au cours d’une promenade, l’une des victimes a aperçu les bandits dans le quartier. Aussitôt, une poursuite s’est engagée par les jeunes de Badalabougou informés par Ibrahima Kamissoko. Cette poursuite a conduit à l’arrestation des malfrats au niveau du palais de la culture Amadou Ampaté Bâ. N’eût été l’intervention des agents du CCR, les jeunes auraient lynché les bandits. Les jeunes de Badalabougou font aussitôt  appel au commissariat du 4ème arrondissement  dont relève  la mairie de la commune V.

    Les bandits à leur tour, selon des informations recueillies auprès de la population, ont alerté la police sur leur sort. A la grande surprise des jeunes de Badalabougou, c’est un véhicule du 10ème arrondissement conduit par un policier qui est venu sauver ces bandits des griffes des jeunes. Quelques minutes plus tard, c’est un véhicule du commissariat du 4è arrondissement dont relève le quartier qui est arrivé sur les lieux pour chercher  les mêmes bandits. Mais les policiers du quatrième ont constaté que ceux du 10ème les ont déjà exfiltrés. Ce qui a fini par installer de la confusion.  Zoumana Tomota et Amara Sylla qui se sont rendu au  10ème  arrondissement pour savoir le sort réservé aux malfrats tombèrent des nues quand ils apprendront que les bandits ne sont jamais arrivés au 10ème . Ce qui a amené Zoumana, Amara et ses accompagnateurs à demander des explications auprès du commissariat du 10ème arrondissement.

    L’inspecteur qui  assurait la permanence, le 13 février 2012, et  un autre policier n’ont pas été à mesure de  convaincre les visiteurs. Les deux policiers interpelés par la hiérarchie ont reconnu que les prisonniers ne sont jamais arrivés au commissariat. On a appris auprès d’autres sources que les bandits sauvés des griffes des jeunes par d’éventuels policiers ont été libérés au niveau  du carrefour de Daoudabougou. Ce qui  conduit tout de même à une légèreté des policiers. Ce n’est pas tout, les balles et cartouches utilisées par les bandits proviendraient selon une source de la police. Toute choses qui réconfortent les jeunes de Badabougou à demander des comptes au maire de la commune V censé assuré leur sécurité.                                   

                                Cléophas TYENOU, stagiaire

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    1 commentaire

    1. Voici un Stagiaire qui fait bien son travail le peuple a besoin d’etre informé a tout du courage Cléophas tu etre un bon journaliste. C’est une triste réalité Je me demande pourquoi ces compagnes arrêtations supertaculaires et médiatiques des bandits ces derniers temps? Ils n’ont pas respecté les préambules du contrat qui les lies avec les commissariats de Police? Je suis sûr qu’il y a un contrat entre eux. Sinon comment comprendre que la police se lève une nuit pour aller ceuillir ces bandits armés. Visiblement tous les bandits ont des cartes d’identité naationale comment les identifier parmi les autres bon citoyens? ils sont-ils connus d’avance?

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