Fausse alerte en Commune IV : 4 cas suspects de Fièvre Ebola au CSCOM de Sibiribougou

    2

    Le CSCOM de Sibiribougou en Commune IV du District de Bamako a été pris d’assaut hier mardi par une foule de curieux. L’alerte : 4 cas suspects de fièvre Ebola. Notre reporter y a fait un tour.

    Face à cette rumeur qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la journée d’hier, nous avons rencontré le médecin Directeur du CSCOM de Sibiribougou en Commune IV du District de Bamako. Il affirme que parmi les 4 cas suspects de fièvre Ebola, figure une femme. «Les malades sont hospitalisés au niveau de ma structure sanitaire. Pour l’instant, ce sont bel est bien des cas suspects de la maladie fièvre Ebola qui a fait des morts dans d’autres pays de la sous-région».

    Même s’il n’a pas été confirmé que ces malades sont atteints de la fièvre Ebola, on peut dire sans risque de se tromper que le cas est très sérieux. Mais pour autant, la population ne doit pas être prise de panique. Quand bien même que jusqu’au moment où nous mettions presse, les structures de surveillance mises en place n’avaient pas donner de confirmation comme. Ce qui est sûr, jusqu’au moment où nous quittions l’hôpital, les malades étaient sous surveillance policière.

    Selon le médecin, leurs tableaux s’orientent vers la maladie de la fièvre Ebola. Les malades sont âgés de  28 à 41 ans. Ces cas suspects seraient venus des zones d’orpaillage, notamment de Koflatié et autres localités. Les symptômes  constatés par le médecin chez les suspects  sont entre autres : le cracha sanglant, scelle sanglant, vomissement et la fièvre.

    Il n’y avait eu aucun prélèvement  pour confirmer ou infirmer si c’est réellement la fièvre Ebola. Contacté par nos soins, le minière de la santé et de l’hygiène publique rassure qu’aucune alerte n’est venue des structures mises en place et que toutes les dispositions idoines sont prises pour maîtriser la situation. Ce ne sont donc que des cas suspects.

    Youssouf KONATE  

    Commentaires via Facebook :

    2 COMMENTAIRES

    1. Qu’est que le gouvernement attend pour fermer nos frontières avec La Guinnée ?.En plus de tout ce qu’on endure si cette maladie vient s’ajouter, alors bonjour la fin du MONDE pour les pauvres.

      • Toufi, je nôse pas croire que le gouvernement soit informé et ne communique pas avec le peuple. C’est pas un problème politique, mais de santé. Et contrairement à ce que tu crois, c’est pas seulement le bas peuple qui sera aux oubliettes.
        Fermer la frontière avec la guinée, c’est aussi priver des maliens à rentrer chez eux. C’est mettre fin aux commerces transfrontaliers.
        Par contre, nous pouvons renforcer les mesures de surveillance à la frontière et DOTER le personnel de moyens de riposte

    Comments are closed.