Après des troubles orchestrées par Mme Diawara Dado Camara et Fatoumata Coulibaly, le tribunal de 1ère instance de la Commune II saisi, avait du moins été clair : «Les troubles sont illégales car tous les documents sont légaux». Qu’à cela ne tienne, le mardi dernier, voulant organiser une compétition sportive, les jeunes, en seront empêchés par lesdites femmes et des mercenaires recrutés pour la cause. Face à ce mépris, les jeunes se sont révoltés. Ainsi, il y a eu des affrontements. Mais le hic, selon notre interlocuteur, les forces de l’ordre lui ont causé des dégâts très énormes à son domicile.
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La situation qui prévaut aujourd’hui à N’Golonina prête à confusion. Détenteur de son titre foncier, le vieux Nimaga a décidé de construire sa parcelle. Malheureusement des femmes s’y opposent. Parties devant les tribunaux, les différentes parties y ont été éclaircies. Car, le tribunal a donné carte blanche au vieux Nimaga de construire sa parcelle sans heurts, étant en règle vis-à-vis de la loi. Ce qui date du mois de septembre dernier.
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Malgré cette victoire, les enfants du vieux ont tenté de sensibiliser les uns et les autres afin de trouver une issue favorable à ce conflit qui risque de déchirer le tissu social. Et depuis, le chantier est resté en stand by. Mais, le mardi dernier, avec l’organisation des coupes de football par l’ASB dans différents quartiers de Bamako pour détecter de jeunes talents, des jeunes dont certains fils du milliardaire Mamadou Nimaga N°1 ont décidé d’aménager cette grande parcelle pour leur football. Il ne fallait pas le faire. Les femmes, furieuses, interviennent avec beaucoup de jeunes pour les en empêcher. Ceux-ci auraient donc fait recours aux loubards pour leur sécurité. Ce qui sonna le glas. Des affrontements s’en suivirent avec de nombreux blessés.
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Appelées pour la sécurité, les forces de l’ordre rentrent dans la danse. Malgré tout, les vandales parviennent à semer la terreur dans la cour de l’un des fils. En brûlant les hangars de la devanture et de l’intérieur.
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Cependant le renfort de policiers intervenus grâce au Chef de mission, un certain Cheick El Boun fut autorisé par ce dernier à pénétrer la famille mais jusqu’à l’intérieur du dortoir. Pour, soutient-on, traquer des bandits. Malgré l’insistance de Madame Nimaga qu’il n’y a que des membres de la famille. Ainsi, il y aurait eu de nombreux dégâts matériels, la disparition de deux mallettes dont l’une contenant des bijoux et l’autre une somme importante d’argent mais aussi l’arrestation de certains membres de la famille. Notre interlocuteur met les forces de l’ordre en cause pour leur attitude jugée peu orthodoxe. Car cette fouille ne devrait plus s’effectuer, souligne-t-il, du moment que Madame a affirmé qu’il n’y a que des membres de la famille.
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En attendant que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui perdure, il est temps que chacun joue honnêtement mais pleinement le rôle qui lui est dévolu. Cela pour la crédibilité de l’Etat. Sinon, aujourd’hui, malgré les menaces de mort proférées aux enfants de N°1, la construction du chantier a repris de plus belle et s’effectue allègrement.
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B. DABO
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