« Fa dona so la ! » (Le cheval est devenu fou !). Ainsi s’exclamait (tenez-vous bien) un…Chinois terrifié en détalant à toutes jambes pour éviter un cheval agité qui fonçait tout droit vers le mur où il se trouvait. Il ne regrettera pas sa fuite car après avoir cogné ledit mur, le cheval s’est cassé une patte : ce qui a été fatal pour l’animal qui passera de vie à trépas.
C’est dire combien le choc a été terrible, et on imagine aisément ce que serait devenu le Chinois « bambara » s’il n’avait pas évité la brusque charge de l’attelage du cheval « fou ». On comprend également pourquoi le Chinois est subitement devenu un féru du dialecte bamanan. D’ailleurs, ne dit-on pas que face à la panique ou la terreur, certaines personnes sont capables de prouesse qu’elles n’auraient pas pu accomplir en temps normal. Et si sous la terreur un Chinois parvient à « jacter » (parler) bambara, pourquoi un Malien, sous la même peur panique, ne parlerait-il pas chinois, d’autant plus que la coopération sino-malienne, même linguistique, a le vent en poupe sous nos cieux ? Et ce n’est pas pour rien que face à une situation compliquée ou inattendue, certains personnes se mettent subitement à bafouiller : on dit qu’il parle…chinois.
Il l’a échappé de justesse !
En effet, ce mercredi matin (16 mai), à la Cité du Niger, notre « miraculé » Chinois a échappé de justesse à un accrochage avec un cheval attelé qui fonçait sur un mur, justement du côté où il se trouvait. Tout l’attelage s’est ainsi fracassé contre ledit mur : un ramdam du tonnerre, dirait l’autre… « Incroyable, mais vrai », doit-on constater lorsqu’un Chinois, en sauvant sa vie, se met à parler correctement bambara plus que Da Monzon lui-même. Mais comme on dit, face à un danger de mort, c’est l’âme et l’instinct de survie qui sauvent. Et en pareille circonstance, la personne en danger profère toutes sortes de verbiages souvent incompréhensifs.
On ne sait quelle mouche ou taon l’a piqué. Toujours est-il que le cheval attelé à une longue charrette s’est subitement mis à s’agiter. Et tout aussi brusquement, il a détalé et s’est dirigé tout droit contre un mur où se trouvait notre Chinois. Pris de court par l’allure folle du cheval, il hurla en lâchant une phrase dont la langue n’a échappé à aucun témoin présent sur la scène de l’incident : « Fa dona so la ! Fa dona so la ! ». Une exclamation terrifiée qui provoqua du coup des éclats de rires ininterrompus des témoins.
Mais si, pour le Chinois, il y a eu plus de peur que de mal, tel n’a pas été le cas pour le malheureux cheval : il rendra l’âme quelques heures plus tard. D’ailleurs, on raconte qu’un cheval ne survit jamais lorsqu’il a une patte cassée suite à un accident. Et pour cause : l’animal ne pouvant plus se tenir debout ni passer tout le temps couché et à se vautrer dans ses excréments (à moins d’être déplacé tout le temps : ce qui n’est pas une mince affaire pour un poids aussi lourd), il finira par attraper la diarrhée et mourir enfin de sa… « vilaine » mort. Autant au Mali, un Chinois ne parle bamanan que lorsque « ça chauffe » vraiment, autant un cheval à la patte casée a très peu de chance de survivre sous nos cieux, en dépit du progrès actuel de la médecine animale : c’est bien dommage. En tout cas, on peut présumer qu’à partir de cet instant, notre Chinois prendra de plus en plus goût au « bamanankan » jusqu’à se perfectionner et même… apprendre la langue aux Maliens. Abdoulaye Faman Coulibaly
Le cheval devait etre coulibaly comme le narrateur qui a cependantle mérite de dérider les lecteurs en cette période de vive tension. merci quand meme. 😀 😆
c’est pas tellement étonnant car un ‘messie’ fou en train de suivre le Mali en ce moment !!!
Mais plutôt que de suivre le Mali et le chinois, ils auraient du suivre Allah le Tout Puissant, le Clément, le Miséricordieux ! (d’après Séko Bouaré) 😀 😀 😀 😀 😀
mais maliweb est censurer il sont obliger de renplir les collone de ninporte quoi
Mr Coulibaly, pourquoi répéter la même chose trois fois? Vous n’êtes pas oblige de remplir tout une page avec une histoire. Ah, j’oubliais! Vous n’avez pas beaucoup a écrire (kan t’i da), il faut donc gonfler les colonnes.
Pour notre chinois… 2012… c’est l’année du cheval……… 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Broulayi
Brou il parait que tu es de l’année du cochon .C’est vrai ?? 😆 😆 😆 😆 😆
Et toi foudkg, tu es de l’année du lapin…. 😆 😆
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