Ils ont enlevé leur victime de force et l’ont conduit dans leur antre. Puis, à tour de rôle, ils ont abusé d’elle sexuellement.
Quatre présumés coupables de « viol collectif, coups et blessures, agression physique et sexuelle, enlèvement et séquestration » ont été déférés devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune II du District de Bamako par les éléments du commissaire principal, Bakary Coulibaly, du commissariat de police de l’Hippodrome.
Toute cette affaire fait suite à la plainte déposée par les proches d’une aide-ménagère de 16 ans pour « enlèvement, séquestration et viol », dont cette dernière avait été victime.
Le viol s’est déroulé le 20 décembre dernier. Ce jour-là, M. Jeff s’est présenté devant les limiers du commissariat de police cité. à ses interlocuteurs, il a soutenu mordicus qu’un groupe de jeunes avait nuitamment enlevé, la veille, sa servante. Le plaignant a enfoncé le clou ajoutant que lors de l’opération des bandits, sa propre fille avait tenté de s’y opposer.
Mais, elle a été violemment battue au point qu’elle a malheureusement perdu deux de ses dents. Ces explications du patron de la victime étaient suffisantes pour que le commissaire principal, Bakary Coulibaly, instruise à certains de ses éléments aguerris, afin que ces derniers mettent la main sur le groupe de délinquants suspecté d’avoir commis cet acte odieux.
À la suite des enquêtes, il s’est avéré que la victime avait été enlevée à son lieu de travail par ses ravisseurs. Ces derniers l’ont conduite sur la colline de N’Gomi un quartier périphérique de Bamako.
Plusieurs heures de calvaire
Une fois sur place, les agresseurs ont violé l’aide-ménagère à tour de rôle. Cela, à commencer par deux d’entre eux, qui ont d’abord abusé d’elle sexuellement avant de l’enfermer dans une chambre. Quelques heures plus tard, ils ont fait appel à deux autres de leurs camarades qui ont réédité le même scénario. Durant des heures, la pauvre a vécu le calvaire entre les mains de ses ravisseurs.
Pendant que les recherches s’activaient pour la retrouver, les violeurs ont profité d’un moment de relâchement pour aller déposer leur victime devant le salon de coiffure de sa patronne, au marché de Médina-Coura. Entre temps, les policiers de la Brigade de recherches, conduite par le lieutenant Issa Kouma, étaient déjà à pied d’œuvre pour mettre la main sur les malfrats.
Dans la foulée, ils ont interpellé quatre individus dont une fille. Un cinquième qui a eu vent de l’interpellation de ses complices s’est enfui et serait, à ce jour, très activement recherché. Les suspects interpellés ont tous été auditionnés par les officiers de police judiciaire avant que leurs dossiers n’atterrissent sur le bureau des juges du tribunal de grande instance de la Commune II du District de Bamako pour répondre aux infractions criminelles citées plus haut.
Les limiers du commissariat de police de l’Hippodrome ont exhorté la population à plus de collaboration, afin de lutter plus efficacement contre la criminalité sous toutes ses formes.
Yaya DIAKITE
Yaya, les graves violences faites aux filles et aux femmes restent monnaie courantes au Mali et dans ma culture surtout le marriage précoce et le divorce, donc ne soyons pas surpris quand la femme et la fille sont considérées comme des tres humains inférieurs! Alors que les etudes scientifiques montrent que plus les filles et les femmes sont libérées des préjugés et jouissent de leur droits humains de développement mieux la famille, la communauté, la société et la nation deviennent prospères et heureuses!
PR€DAT€URAM€RICAIN…
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