A Bamako, il est de coutume d’appeler Koulouba, colline du pouvoir car abritant la présidence de la République et la colline de Badalabougou, celle du savoir en raison de la présence de structures universitaires. Pour ces raisons évoquées, les deux collines se disputent une certaine renommée mais voilà que depuis quelques années, la colline du savoir est en train de perdre son prestige d’antan en raison de pratiques peu orthodoxes qui s’y passent quasi quotidiennement. A cet effet, nous vous narrons une histoire à vous faire couper le souffle concernant une jeune étudiante et son copain, la cinquantaine bien sonnée.
Sur la colline de Badalabougou, se trouve le plus grand internat scolaire du Mali qui abrite des milliers de personnes parmi lesquelles des étudiants et d’autres n’ayant rien à voir avec les études composés de travailleurs et autres. Pour cela, l’activité y est intense et se mène 24h / 24
Nous vous rappelons tout cela pour vous permettre de cerner les contours de l’histoire que nous allons vous narrer. Elle concerne une jeune étudiante et son copain, la cinquantaine bien sonnée. Il s’agit de l’étudiante Nana et son amant Ibrim dit Tonton.
Tonton était d’une largesse et d’une gentillesse qui ne pouvaient laisser Nana indifférente et pour cause, d’après elle-même, sa garde-robe fut renouvelée quelques semaines dès que les choses ont commencé à baigner comme dans l’huile. Tous les besoins de la ” petite ” étaient financièrement pris en compte par Tonton qui a fini par lui acheter une moto Jakarta. Nana était devenue la miss de son bloc. A l’internat, les locataires sont répartis entre blocs pour filles et pour garçons. Nana partageait sa chambre avec quatre autre filles qui l’enviaient énormément pour tous les soins dont elle faisait l’objet de la part de Tonton.
Lorsque les filles sont dans de pareilles conditions, elles aiment raconter voire partager ce ” bonheur ” avec leurs copines et autres connaissances.
C’est ainsi qu’en début de semaine dernière, elle insista auprès d’une de ses innombrables copines pour qu’elle vienne causer avec son copain qu’elle appelle son ” Boss ” en raison de l’immense ” investissement ” qu’il fait presque tous les jours. Rendez-vous fut pris pour le jeudi dans la chambre de Nana. Auparavant, elle en informa son Boss qui n’y voyait aucun inconvénient, bien au contraire, selon Nana, il contribua à hauteur de 25.000 F CFA en cette période de conjoncture pour la seule journée. Que voulez-vous ? Le plaisir n’a pas de prix, il a juste un coût, et beaucoup n’y font pas trop attention.
Comme un enfant gâté, le ” Boss “ arriva le premier, prit place et se mit franchement à ” l’aise “. Au même moment, Nana s’affairait pour mettre les choses bien au point et en sortir la ” tête haute “. Ses copines se suivent dans des va et vient interminables. Tout ça, à l’honneur de Tonton.
Nana était heureuse, Tonton aux anges, la journée se passe comme dans un conte de fée jusqu’au moment où arriva l’invitée de marque de Nana, qui s’appelle Djènè. Pour la circonstance, elle s’était aussi fait accompagner par son petit ami, histoire de ne pas peut-être ” chômer ” car, dans de pareilles rencontres, loin d’yeux et d’oreilles indiscrets, les gens se permettent assez. Djènè tapa à la porte de la chambre de Nana qui vint lui ouvrir.
Le spectacle était digne d’une légende. Le ” Boss “ qui est couché, poitrine en l’air bourrée de poils noirs et blancs (informations données par Nana) entre des petites filles, ferma les yeux alors que Djènè fondit en sanglots en lançant : ” Tu m’as tuée, tu m’as humiliée “. Pour un début, tous pensaient que Nana lui avait piquée son copain mais renseignement pris, le ” Boss “ de Nana est le père biologique de sa copine Djènè, s’il vous plaît.
Que faire face à cette scène aussi insolite que pathétique ? C’était l’équation à laquelle Nana et ses invités étaient appelés à résoudre.
D’entrée de jeu, Tonton se rhabilla et prit ses jambes au cou. Djènè, sa fille décida de se rendre justice en voulant brûler les habits que son père avait achetés pour sa copine. Les gens l’en dissuadèrent mais dans la foulée, elle réussit à tromper la vigilance de tous et se saisit de la Jakarta de sa copine qu’elle emmena à la maison tout en promettant de convoquer la nuit son père à un conseil de famille. Ce que nous n’avons pas pu vérifier au moment où nous mettions cette information sous presse.
En tout cas, ce qui est arrivé à Tonton est un cas d’école qui pourrait arriver à beaucoup d’autres infidèles indélicats qui ne réfléchissent pas assez avant de se lancer dans des aventures amoureuses.
Un tour sur cette colline à partir de 21 heures permet d’édifier largement sur ce qui s’y passe. Des voitures les plus luxueuses appartenant aussi bien à l’Etat qu’à des particuliers y rodent toute la nuit à la recherche de belles créatures.
Les autorités administratives et universitaires sont interpellées face à cette situation car, la colline du savoir, si rien n’est fait, est en passe de devenir la colline de la débauche.
Youba KONATE
Moi je pense que ceux qui doivent prendre une décision ferme par rapport à ca en font partie de ces gens la c’est pas facile de gérer la situation. ce que donne comme conseil à nos sœurs qui vont aux études làba de pendre soin de grandeur d’âme sinon rien ne sert à ce mauvais comportement
La colline du savoir, si rien n’est fait, est en passe de devenir la colline de la débauche. Mais, cette colline du savoir est devenue la colline de la débauche depuis longtemps. Cette histoire de Nana et Tonton n’est que la partie cachée de l’iceberg. J’ai pitié de nos sœurs qui sont internés sur cette colline dite du savoir. A la prochaine parution, donnez nous les statistiques des enfants adultérins. Merci d’avance.
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