“Qui vivra verra”, dit-on. Dans le monde ici-bas, tout peut arriver. C’est l’histoire d’une femme dont la fille nouvellement mariée est décédée. Elle porte plainte pour récupérer tous les matériels et effets de sa défunte fille.
Nous sommes dans un quartier d’autochtones de la capitale, Bamako. Issue d’une famille aisée, la fille a bénéficié de beaucoup de matériels et d’effets pour son mariage. Malheureusement, la mort la terrasse juste après quelques mois de son mariage.
Mariée par un richissime commerçant, la fille aussi ne vient pas d’une famille pauvre. Alors, elle arrive avec toutes sortes de matériels et d’effets dans son foyer conjugal. Même si son mari aussi en avait mis le paquet. Là où il y a la vie il y a la mort. Arrachée très vite à l’affection des siens, sa maman perd la maitrise. Au vu des efforts fournis pour la nouvelle mariée défunte, elle se rend chez son beau fils. Dans l’objectif de récupérer les matériels et effets apportés par sa défunte fille chez son mari. Face à cette situation, le mari oppose un niet catégorique et conséquent. La bonne dame ne baisse pas les bras, elle se rend à la police où elle porte plainte.
Devant cette situation embarrassante, l’agent de police chargé de ce dossier tranche avec sa propre conviction. Il les renvoie le temps de mieux réfléchir sur cette situation. Le lendemain, à leur arrivée, il invite le richissime mari de la défunte fille à se mettre au-dessus de la mêlée. Ainsi, il lui demande de penser au Tout Miséricordieux et de rendre tout ce qui se trouve dans sa chambre, même les siens, à la bonne dame. Après réflexion, le richissime accepte et indique à se charger même du transport des matériels et effets chez sa belle mère. Comme promis, il s’est exécuté. Et puis, pour joindre l’utile à l’agréable, il est revenu offrir une importante somme à l’agent de police pour sa clairvoyance et son patriotisme.
Quant à la bonne dame, aux anges, elle médite désormais avec ce qui ne l’appartient pas. Dieu ne dormant pas, quel sort va-t-il réserver à cette dame aux ambitions démesurées et à la croyance zéro ?
Ousmane COULIBALY
un tres bon agent rare de nos jours
Afeye, l’agent n’a pas jugé (ce n’est point son domaine de compétence). Il a juste réglé le litige l’amiable en faisant appel à la corde sensible du monsieur, à savoir son humanisme.
Avant de juger il faut savoir sous quel régime matrimonial le mariage a été célébré?
De toutes les façons il a bien géré l’affaire porté devant lui dans l’exercice de sa fonction. Merci M. l’agent
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