Faits divers : Les pervers de Niamakoro

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    Une petite vendeuse de jus de 12 ans a été violée par un groupe de six jeunes gaillards

    Notre fait du jour remonte au 14 octobre dernier à Niamakoro. D. S. une petite ménagère de 12 ans cherchant à écouler les jus de sa patronne a été la victime d’un groupe de jeunes qui sans tenir compte de son âge ont abusé d’elle. Victime de son innocence la petite D.S. tomba facilement dans le piège que les six (6) pervers lui on tendu. Selon l’inspecteur Acherif Ag Akaly du commissariat de police du 11è arrondissement qui est en charge de l’enquête, les pédophiles on fait croire à la fillette qu’ils sont disposés à acheter toute sa marchandise. Lasse de marcher sous le soleil, D.S. croyait être ainsi pouvoir se délivrer de sa corvée du jour. Elle est loin de se douter du service que ces clients mal intentionnés attendaient d’elle et le plan machiavélique qu’ils ont mis en marche pour parvenir à leur fin. C’est ainsi qu’un des membres du petit groupe a demandé à D.S. d’aller chercher quelque chose dans une maison en chantier située à quelques mètres du lieu où elle avait été appréhendée par les voyous. Pressée de s’acquitter de sa tâche et de rentrer chez elle, la petite fille n’a rien vu venir et c’était sans arrière pensée qu’elle se rend à l’endroit indiqué. Elle apprendra quelque secondes plus tard à ses dépends que là où nous sommes on ne doit faire confiance à personne, surtout pas à un inconnu. Une fois sur place, l’innocente a été prise en otage par les 6 délinquants qui n’ont pas eu pitié d’elle. Ces pervers ont à tour de rôle abusé de la petite D.S. Ce sont les cris stridents et alarmants qui ont alerté les voisins qui sont venus au à son secours.

    Les bonnes volontés ont conduit la victime au commissariat de police du 11è arrondissent pour porter plainte contre ses agresseurs. L’inspecteur Acherif Ag Akaly et ses coéquipiers se sont tout de suite mis aux trousses de ces pervers. Parmi les six pédophiles, deux ont été arrêtés. Il s’agit de Moussa Keïta un chauffeur de « Sotrama » et Boubacar Sidiki Coulibaly, un élève. L’inspecteur en charge du dossier a assuré qu’ils ne tarderont pas à mettre hors d’état de nuire les autres membres du groupe qui sont activement recherchés. En attendant, les deux coupables attendent leur sort à la Maison d’arrêt central de Bamako-Coura. Le juge se chargera de leur signifier la peine qu’ils encourent. Ce cas n’est pas marginal présentement dans notre pays. Il faut l’admettre, cette tare sociale, prend de plus en plus de l’ampleur chez nous à en juger par le nombre de cas jugés ces temps-ci par les tribunaux. Le constat est amer, le fait est récurrent.

    La pratique est un phénomène social existant depuis belle lurette. Cette dérive tend à rentrer dans nos mœurs malheureusement. La pauvreté et l’ignorance des droits des enfants rendent ces innocentes vulnérables aux abus de ces pervers. En outre la loi du silence qui entoure les cas connus favorise aussi l’expansion du problème car les coupables très souvent se retrouvent finalement protégés au détriment de leurs victimes au nom de la sauvegarde des liens familiaux ou sociaux. La pédophilie, pour plusieurs personnes, renvoie à l’idée de l’adulte qui ressent une attirance sexuelle vis à vis d’un enfant. C’est une maladie psychologique de l’avis de certains psychologues.

    Cependant si nous nous référons à l’article 268 du code pénal, la pédophilie est « tout acte de pénétration sexuelle ou attouchement sexuel de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne mineure de moins de 13 ans, ou toute exposition ou exploitation à des fins commerciales ou touristiques de photographies mettant en scène une ou plusieurs personnes mineures âgées de moins de 13 ans ». En tout état de cause la loi est très sévère pour ces pervers qui détruisent à jamais la vie de leurs victimes. Ces délinquants risquent une peine allant de 5 à 20 ans de réclusion criminelle et une amende comprise entre 20.000 et un million de Fcfa. La sanction est encore plus sévère lorsqu’il s’agit des ascendants. La peine va de la réclusion à perpétuité et une amende de 20 000 à un million de nos francs. Malheureusement toutes ces sanctions ne diminuent en rien l’ampleur du phénomène. L’on se demande même si la population est assez informée de l’arsenal qui réprime la pédophilie dans notre pays. En attendant de trouver une solution durable à ce phénomène de société, le nombre de victimes ne cesse de croître. La pratique doit être combattue avec la dernière rigueur, afin de protéger les mineures.

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    LES VIOLEURS DE GARANTIGUIBOUGOU

    Le gardien d’une maison abritant une ONG et ces cinq complices ont abusé collectivement d’une fille de 14 ans Décidément, les policiers du 11ème arrondissement ne chôment pas présentement. A peine avaient ils élucidé le cas de pédophilie de la bande des six pervers (voir article ci dessus) que l’inspecteur Acherif Ag Akaly et ses collaborateurs se sont penchés sur le cas d’un viol collectif. Les faits cette fois-ci se sont déroulés à Garantiguibougou. La victime est aussi une aide ménagère de 14 ans. La victime que nous allons designer par B.D. a également été violée par 6 personnes. Voici le scénario du crime. Notre victime comme d’habitude a été envoyée par sa patronne aux environs de 17 heures pour mettre son téléphone portable en charge dans une famille voisine.

    Les six délinquants prenaient tranquillement du thé devant une maison abritant une ONG de la place. L’innocente a été interpellée par le gardien de la maison. Ce dernier arracha le téléphone à B.D et se dirigea vers les locaux qu’il garde. Inquiète et n’ayant pas d’autre choix, B.D décida de poursuivre le gardien qui ne semblait attendre que cela. Il ne restait plus qu’aux 5 autres membres du groupe qui avaient déjà muri leur plan, que de rejoindre le gardien qui a été le premier à assouvir sa libido. B.D a été violée plusieurs fois par ses agresseurs. Après avoir commis leur sale besogne, les jeunes délinquants laissèrent leur victime partir. Sa patronne ayant appris la nouvelle la conduisit immédiatement au 11è arrondissement. Sans perdre du temps, l’inspecteur Acherif Ag Akaly en charge du dossier procéda à l’interpellation des violeurs. C’est ainsi que le gardien et deux autres membres du groupe ont été arrêtés. Il s’agit de Diakité Soumano, Siaka Tangara et Fodé Camara. Les autres auteurs du viol collectif sur la personne de B.D. ont réussi pour l’instant à disparaître dans la nature. Mais pour combien de temps ? Les policiers sont activement à la recherche de ces délinquants. En attendant les trois coupables qui ont été interpellés ont déjà été écoutés par le procureur de la commune VI du district de Bamako.

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