«Chaque a choisi une aileron», dit-on. Cet adage illustre bien notre fait du jour : une histoire de pédophilie. L’auteur, FG, âgé de 28 ans, est enseignant de son état. Mais c’est aussi un pédophile.
Voisin du quartier de sa victime, tout le voisinage le savait pédagogue, mais ne connaît pas le sale caractère dont qu’il cachait. De l’enseignement au viol, il n’y a qu’un pas que FG a allègrement franchi. C’est un violent sans scrupule qui, pour assouvir ses pulsions sexuelles, avait l’habitude d’abuser de son élève, une fillette de 9 ans.
L’enseignant a également fourni des cours particuliers à la mère. C’est son penchant sexuel qui le perdra. Ce pervers aurait sévi ainsi pendant longtemps jusqu’au jour où le pot aux roses a été découvert par les parents de la petite môme. Sur plainte de ceux-ci, il a été interpellé, puis placé sous mandat de dépôt en fin septembre dernier par le commissariat de police de Koulouba qui dirige le commissaire divisionnaire Santigui Kamissoko.
Cette sordide histoire a connu son épilogue, il y a quelques jours, en Commune III de Bamako. De sources policières, tout est parti des changements que les parents ont constaté sur leur progéniture.
Depuis quelques mois, la petite victime que nous désignons par Fana (nom d’emprunt) se plaignait de douleurs urinaires au niveau de son intimité, suite aux agissements de l’enseignant. Même si elle ne l’avait pas dit clairement, elle affichait un comportement inhabituel que les parents n’ont pas tardé à remarquer. Dans un premier temps, ceux-ci ont pensé à une infection et l’ont de facto soumis à un traitement antibiotique.
Par la suite, coincée par sa mère, la petite Fana avoua les agissements de son professeur qui abusait d’elle lorsqu’elle partait acheter du pain à la boutique. S’il faut la croire, à chaque fois qu’on l’envoyait à la boutique, le maître saississait l’occasion pour l’amener dans sa chambre, afin de satisfaire sa libido. Ces aveux de la progéniture ont suffi à la mère pour porter l’affaire à la police, après avoir saisi la direction de l’école dont relève l’enseignant.
Le même jour, une enquête est ouverte et le professeur FG a été interpellé par les éléments de la brigade de recherches dudit commissariat pour des besoins d’enquêtes. Au commissariat et devant l’enquêteur, l’enseignant a tenté de réfuter les faits en vaccinés s’amuser souvent avec la môme sans aucune intention d’abuser d’elle. Il tente de vaines explications. S’il faut le croire, il appréciait la petite et aurait même des sentiments pour elle.
Vu les circonstances, une telle explication ne pouvait tenir la route face aux faits établis. Comme il fallait s’y attendre, ces déclarations n’ont pas fait le poids face au certificat médical qui faisait foi aussi bien que les informations du voisinage à son sujet. Du certificat médical, les limiers retiendront une défloration de la jeune fille en plus d’une blessure provoquée par les abus. Ces preuves ont été suffisantes pour renvoyer le dossier devant le parquet, où il a été mis sous mandat de dépôt.
Tiédié DOUMBIA
Pour une fois, il ne semble pas que ce soit la »maudite France » qui soit responsable. Mais, en cherchant bien…
Une triste affaire. Au milieu de combien d’autres ?
Est-ce que Brigitte l’enseignante de Macron n’était pas pedophile aussi?
Bien sûr que oui.
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