Faits divers : Le fils à papa qui voulait tuer son père

Dans sa somptueuse villa de l’Aci 2000, M. Koné haut fonctionnaire de l’Etat  tente d’équilibrer une équation et, malheureusement sans succès. Son fils A.K qu’il avait choyé et dorloté avait tenté de l’envoyer ad patres. Ce dernier  n’était de bonne humeur, car son père  lui avait donné 20000F pour le Week.Somme insuffisante pour le jeune de 19 printemps seulement. Ce n’est pas possible.

M. Koné est  un intellectuel malien de haut vol. Point du tout surprenant. L’homme, de sa tendre enfance à nos jours, n’a connu que les études et la vie des livres. En effet, un véritable bibliophile, pour tout dire. Aujoud’hui, il travaille dans une grande entreprise avec bien sûr un salaire mirobolant et traitements spéciaux. Dans sa somptueuse villa de l’ACI 2000 de Bamako, M.Koné mène avec petite famille, une vie à grands guides. Une vie de patachon ! Comment ? En effet, les repas copieux, les cérémonies au cours desquelles sa dulcinée Fanta se fait voir, les voitures de luxe que conduit son premier rejeton A.K, très souvent à tombeau ouvert, devant le regard jaloux des habitants. C’est dire que la famille d’A.K respire le bonheur.

Mais A.K n’a pas su éduquer ses enfants à son image. Contrairement à leur père, les enfants de M.K n’ont jamais possédé un seul livre.  Une fratrie de 5 qui sont tous des vauriens à l’école. Pourtant  tous  inscrits dans les meilleures qui font figures de célébrité dans Bamako, la capitale.

A.K a étudié durant de la première année  fondamentale au lycée sans succès. Il passait d’une classe à une  autre parce que son père offrait régulièrement des pots de vin aux enseignants. Et  AK lui-même était en mesure d’acheter la conscience de quelques enseignants véreux grâce à son argent de poche et les multiples tickets d’essence qui remplissaient son porte-monnaie. Le jeune AK, à l’examen du Bac réussit parce que les surveillants lui ont traité toutes les épreuves. Au  pauvre, le malheur, au pauvre la douleur !

Le jeune qui passait le plus clair  de son temps dans les boîtes de nuit, qui ne venait à l’école que rarement a réussi non seulement avec  succès à l’examen, mais est parvenu à obtenir grâce à l’éventail de relations de son père, une bourse d’études pour le France.

Quelques mois plus tard, le jeune retourne au bercail à cause de son  bas niveau. A.K est un décérébré qui ne peut même pas tenir une bonne 2eme année du cycle fondamental. Il reprend sa vie faite de drogue et d’alcool, de petites filles dont une d’un grand  opérateur économique du quartier.  AK érige son appartement situé au 1er étage en boite de nuit : ici le bar est froid et le buffet garni. C’est la fiesta ! On ne se soucie de rien. Et le papa ne peut rien. AK et sa petite communauté de délinquants crient, dansent et lèvent le coude  jusqu’à l’aube.

Samedi 16 novembre, le jeune voulait partir en boite. Il  avait réclamé une somme à son père. Ce qu’il a fait. Mais M.K  qui, avait  l’habitude de donner jusqu’à 50 000Francs à son fils, lui  tend aujourd’hui 20.000francs. Le jeune a refusé de prendre les sous au motif que cette somme ne servait à rien. Non content, AK après avoir bien savonné son géniteur qui, pour lui, ne  le considérait plus est rentré dans  sa chambre pour se munir d’un pistolet. Histoire de pouvoir finir avec un père qui ne remplit plus ses devoirs. Heureusement, le papa n’a pu échapper  que grâce aux jeunes qui ont pu maitriser leur camarade.

Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que comment un amoureux des livres, un intellectuel de haut vol  puisse tomber si bas à tel point qu’il oublie que l’éducation est naturellement une préparation à la vie.

Le Grand

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