Il a engrossé la fille de son ami d’enfance. Ce dernier a porté plainte contre l’indélicat pour détournement de mineur et abus de confiance.
L’histoire que nous vous proposons aujourd’hui, a fait l’effet d’une bombe dans l’entourage des différents protagonistes. En effet, dans l’un des commissariats de Bamako une affaire qui sort de l’imaginaire populaire est en cours de traitement. Le dossier concerne un cas de détournement de mineur et d’abus de confiance. Les héros de ce fait divers sont deux amis d’enfance. Le plaignant comme son ex-ami sont des hauts cadres de ce pays. Les deux hommes sont amis depuis l’enfance. Les membres de leurs familles respectives se fréquentent quotidiennement. Nous allons designer les protagonistes sous les initiale A.D et M.D. Les deux amis d’enfance ne se parlent plus.
La relation amicale a tourné au vinaigre depuis que M.D a engrossé H.D, la fille de son meilleur ami A.D. Cette dernière fréquente la première fille du père de son futur enfant. Elle passait les week-ends très souvent dans la famille de celui qu’elle considérait comme un second père. Ce père pervers profita de l’innocence de la jeune fille pour lui faire un enfant. Aujourd’hui H.D, âgée de 16 ans se retrouve enceinte d’un homme qui a l’âge de son père. Tout a débuté il y a deux ans, selon la version de M.D. Il a commencé à avoir des sentiments pour la jeune H.D. Il avoue qu’il s’en est ouvert à la fille qui a accepté ses avances et qu’en aucun moment elle ne s’est plainte de cette situation. C’est donc par consentement mutuel que les deux tourtereaux ont commencé leur idylle contre nature.
M.D révèle que les visites fréquentes de H.D chez lui faisaient partie de leur stratégie pour se voir en toute discrétion et ne pas éveiller des soupçons. Les deux amoureux vivent ainsi deux ans leur passion à l’insu de tout le monde. Le pot aux roses a été découvert au début de la semaine dernière. En effet, depuis quelques semaines la jeune fille a des problèmes de santé. Inquiet de l’état de sa fille, A.D décida de la conduire dans une clinique de la place. Le médecin diagnostiqua un début de grossesse. Il conseilla au père de sa patiente de faire un test pour confirmer. Le test a été positif. Le papa de H.D piqua une crise de colère. Comme tout parent dans cette situation A.D chercha à connaître au moins l’auteur de la grossesse de sa fille.
Dans un premier temps, la fille refusa catégoriquement de dévoiler le nom du père de son enfant. La menace d’être radiée de la maison aura raison de la résistance de H.D. Elle donne le nom du père de son enfant. La révélation assomma A.D quand il entendit le nom de son meilleur ami. Le choc a été terrible. Pour se venger de l’inconduite de son ami M.D, le père de H.D décida d’aller porter plainte contre celui qui avait été son ami, son confident pendant des années. Dans sa déposition à la police, A.D se dit trahi. Son ami a abusé de sa confiance. Il indique que sa fille est encore mineure. Mais le bouc a tout fait pour la dissuader de coucher avec lui. En effet, selon la version de la fille, l’ami de son père a commencé par lui faire des avances en lui offrant des dessous comme cadeaux.
Le faux tonton de la jeune fille profitait de l’absence de son ami et de sa femme pour venir rendre visite à H.D. La fille a expliqué à l’inspecteur en charge de l’affaire que l’ami de son père l’obligeait à porter les dessous qu’il lui apportait. Il en profitait pour lui faire des attouchements. L’amoureux, selon la déposition de la fille, la faisait chanter. Le pervers l’aurait surprise une fois, en compagnie d’un garçon de la place. Il l’aurait menacé de tout dévoiler à son père si elle ne cédait pas à ses avances. La fille a fini par prendre goût aux étreintes de son vieil amant. Les amoureux pour protéger leur relation coupable ont décidé de se voir chez M.D, les week-ends et les jours fériés. Au passage de notre équipe de reportage, les deux familles tentaient de trouver une solution à l’amiable.
Mais d’ores et déjà, la vie ne sera plus la même pour M.D. Il a perdu son meilleur ami et il est sur le point de perdre son épouse. Cette histoire prouve encore une fois combien les mœurs se sont dégradées dans notre capitale. L’amitié a perdu son caractère sacré pour cette génération de Bamakois. Personne ne peut justifier ce comportement malsain de M.D. Il a démontré une faiblesse inouïe. Il devait plutôt s’occuper de la bonne éducation de la fille H.D. Dans un passé récent l’adultère était banni au dernier degré dans ce pays. Mais de nos jours il court les rues au vu et au su de tous. Des obsédés sexuels comme M.D, dans leur quête de proie facile n’épargnent personne. Dans cette même rubrique nous avons plusieurs fois décrit l’attitude peu honorable des pères incestueux, des hommes qui violent leur aide-ménagère ou des parentes placées sous leur protection.