Faits divers : Il chassa son épouse de chez lui pour un morceau d’os !

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    La société malienne renferme toujours des faits incroyables. Chaque jour qui passe, apporte une chose de banal, mais pleine de leçons. Chacun d’entre nous est plus ou moins interpellé, parce que concerné à un certain niveau.

    Les leçons de la vie sont comme le manger : plus on mange, plus l’appétit vient. Les faits que nous relatons ici se sont passés le 1er juillet 2012 dans une famille domiciliée à Faladié en Commune VI du District de Bamako.  Entre l’époux A C et sa dulcinée M.S, un jeune couple, rien ne prédestinait une telle séparation. Avidité du mari ou manque de respect de l’épouse ? Nous ne pouvons pas le dire clairement.

    Ce jour-là, Madame a préparé le repas de midi, comme toute bonne épouse. Une fois le repas prêt, elle invita le mari à la graille. Les deux conjoints se mettent à table et commencent à manger. Le mari est le premier à pendre un morceau de viande et la femme en fait autant. Et quelques morceaux se trouvent encore dans le plat, mais le plus gros intéresse le mari. La femme commet la maladresse de le prendre. Le mari lui demande tout bonnement de le déposer. Madame, croyant à une farce, n’obtempère pas à la demande de son mari. Ce refus met le mari dans une colère noire. Malgré son insistance, Madame ne lâche pas sa prise. Les tensions montent et une petite querelle éclate entre les deux conjoints. Le mari profère des mots peu aimables à l’égard de Madame, qui l’a mettent dans tous ses états. Pire, le mari engage un bras de fer avec celle-ci,  mais elle arrive à s’échapper et court vers la porte avec le morceau de viande.

    Quelques curieux dans l’entourage viennent aux nouvelles et interviennent. Les deux conjoints s’arrêtent et se regardent dans les yeux. À la question de savoir  ce qui se passe, Madame donne des explications et remet le morceau à son mari, sous les regards médusés de l’assistance. Cette dernière n’en croyait pas à ses yeux. Le mari, imbu de honte, rentre dans sa maison. Une fois les deux dans la maison, il chasse Madame de chez lui. Motif évoqué : avoir expliqué les raisons de leur dispute aux gens. Madame rentre chez elle, laissant le mari seul.

    Malgré les tentatives de réconciliation menée par les uns et les autres, l’homme reste de marbre. Jusqu’à présent, Madame n’a pas réintégré le foyer. Des amis et parents mènent la médiation pour la faire revenir au foyer. Arriveront-ils à convaincre la femme et ses parents, opposés à son retour au foyer pour une banale affaire d’os ? Les jours à venir nous édifieront davantage.

    A noter que ce sujet occupe les causeries dans les grins et familles. Comment un morceau de viande arrive-t-il à séparer un couple uni par le mariage? La vie réserve toujours des surprises. Ce couple l’a appris à ses dépens.

    Hassane KANAMBAYE

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    34 COMMENTAIRES

    1. On peut comprendre la colere de monsieur Coulibaly, car la femme a fait sortir le probleme dehors, et ca le ridiculise. Mais il s’est trop vite emporte et satan a fait le reste.

    2. celui qui a écrit ca il doit modifier le titre il alui même expliqué les rasisons POUR lesquels il a chassé sa femme pourquoi vous mentez????? Arrété d’écrire des stupidité comment quelqu’un peut chasser sa femme à cause d’un os, je vous en prie n’écrivez pas de la merde. Montrez nous des choses utiles à nous pour qu’on puisse éviter certaines choses

    3. Ce n’est pas le moment de blaguer ou d’ecrire des futilites qui nuisent a l’image du malien. Le moment est a l’assistance morale pour nos freres du nord et la lutte commune pour qu’on puisse se debarasser de Sanogo. Comme l’autre l’a dit ce fichu de journaliste a etudier au frais du contribuable malien pour ecrire des conneries dans les journaux au lieu d’ecrire sur les sujets d’actualites du Mali. Honte a lui et a tous ce qui rient alors que leurs sont entrain d’etre torturer et violer au Nord.

    4. Le morceau de viande na fait que “la goutte d’eau qui a fait debordé le vase”
      Que Dieu nous preserve des querelles inutiles……comme le font nos FDR, PM23 et autres…..chacun veut sa grosse part d’os….et nous savons maintenant où nous nous trouvons…….Le mari et Mme sont Celiba……..les maliens sont divisés dans la merde. 😆 😆 😆

      QUE DIEU BENISSSE LE MALI, AMEN

    5. Ce n’est pas normal que la femme qui passe toute la nuit à embêter son mari au lit, prenne le gros morceaux. le mari veut renforcer ses capacités avant la nuit car il sait ce qui l’attend! On ne peut pas avoir les deux! il faut choisir?

    6. Madame et Monsieur sont tous des DIARRA, qui ne reflechissent pas.
      Mais est ce qu’il n’ya pas d’autres raisons en leur séparation que l’os. Si non, même l’os de Morlam, ou l’os de Djifili n’a pas séparé de couple.

    7. Blablabla !!! Dire que l’Etat malien a assuré la gratuité de toute la scolarité de ce jeune,qui par la suite devient un journaliste farfelu,qui ne sait que raconter des fable …Quel domages ??? :mrgreen:

      • Toto n’a rien compris,meme les coulibaly les moins intelligents savent qu’on est entre nous cousins a travers les commentaires de cette histoire et ca permet aux uns et aux autres sur ce forum d’avoir un peu de convivialite a la malienne. Merci.

    8. Rectifier tes mots Traorétieni,ce un Dembélé moussoni et un traorétieni sinon un Diarra et malinké connais le valeur des femmes.

      • Il a bien dit “A.C.”, donc un Coulibaly. Ca peut être aussi un Diarra quand on sait que l’ancêtre diarra a été esclace de Biton et que celui-ci lui a inculqué les mauvais comportements des coulibaly.

    9. En espérant que le couple reviendra à de meilleurs sentiments, je leur conseille de faire de la viande un “haram” le poisson un “haram” et meme les choux un “haram” oubien que chacun mange dans son assiette et pas dans le meme salon 😀

    10. La femme n’est pas gentille sinon elle pouvait le recuperer (le morceau de viande) la nuit.

    11. “… le plus gros intéresse le mari. La femme commet la maladresse de le prendre. Le mari lui demande tout bonnement de le déposer. Madame, croyant à une farce, n’obtempère pas à la demande de son mari. Ce refus met le mari dans une colère noire… pour une banale affaire d’os… ” /// … attention, chez les félins, une histoire d’os, n’est pas une banale affaire d’os … Il n’y a pas pire danger qu’un lion savourant une viande… il n’en laisse miettes, pas même à sa lionne préférée. Ce mari est surement un ” diarra “… Le journal aurait dû laisser un Dembélé, un Diabaté, un Diop ou un Traoré, signer cet article. ça paraitrait moins dramatique…!

    12. C’est juste une question de comportement. la femme semble être une personne gonflée avec peu de discrétion dans ses agissements.

    13. honte sur toi Diarakeni s’il te plait laisse Konemousso revienne au foyer et moi Traore je vous invite a manger chez moi 3 jours, chaque j’egorge un mouton pour vous HA HA Ha pauvre Diarakeni

    14. “une famille domiciliée à Faladié en Commune VI du District de Bamako. Entre l’époux A C et sa dulcinée M.S, “:LE MARI EST UN PETIT COULIBALY ET
      LA FEMME UNE SACKO!!! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      • Encore un Coulibaly et une Sissoko qui se separent pour un morceau de viande(os de Mor Lam). Ca fait honte. 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    15. La cour de la demeure de MOR LAM.
      Un arbre.
      A droite de la scène : Une case-cuisine avec un foyer, des ustensiles de ménage, un petit lit (tara), des nattes roulées appuyées au fond de la case.
      A gauche de la scène : Une case avec un lit, une grande malle.
      Acte I
      Scène I
      AWA et OUMI
      Assises dans la cour sur de petits bancs. Des calebasses, un mortier, des pilons, un canari, un pot à eau, une bouilloire au coin à gauche.
      OUMI
      Mô Awa NDAYE, ton mari ne t’a rien dit hier soir en rentrant ?
      AWA
      Ne m’a pas dit quoi ?
      OUMI
      Il ne t’a pas parlé de tong-tong, de partage de viande ?
      AWA
      Je l’ai entendu parler de tong-tong, mais c’était dans un rêve, tard dans la nuit, entre deux ronflements.
      OUMI
      Awa, depuis combien de temps n’as-tu pas mangé de viande ?
      AWA
      Mangé de viande ? De la viande de quoi ?
      OUMI
      De la viande rouge.
      AWA
      Cela Oumi GUEYE je ne me rappelle plus. Depuis ma jeune et tendre enfance je n’ai jamais vu dans Lamène, d’où je ne suis jamais sortie, de la pointe d’une corne de bœuf, de mouton ou de chèvre, si ce n’est sous forme de gri-gri habillé d’étoffe rouge piquée de cauris.
      Le goût de la viande a dû se confondre, se mêler dans ma bouche avec le goût du lait de ma mère dont j’ai perdu, tu le penses, tout souvenir.
      OUMI
      Sa-Dagga le Mbandakatt se moquait bien devant nous des gens de Niangal qui se contentaient de poisson frais et de poisson sec car le poulet n’était pas à la mode chez eux.
      AWA
      Ma mère chantait aussi la chanson de Sa-Dagga en plumant quelque providentielle pintade.
      Elle prend une calebasse et rythme la chanson.
      Ba ma démé Niangal
      Gni déffi djène
      Gni déffi guèdje
      Bo ba ganar Xéva goul…
      OUMI
      Sa-Dagga devait, en bon mbandakatt, en dire autant sinon pire que nous Lamène-lamène devant d’autres spectateurs d’autres villages. Car nous n’étions pas mieux lotis que ceux de Niangal.
      AWA
      Nous ne sommes toujours pas mieux lotis que personne, tané vou gnou Kène katt !
      OUMI
      Mais Dieu est bon. Je crois bien que nous allons voir bientôt la fin de notre faim de viande rouge ;
      AWA
      Quand ? Kagne ? Nane ? Comment ?
      OUMI
      Bientôt ! Avec le tong-tong du taureau qu’on est allé chercher, nous aurons tous de la viande rouge, hommes et femmes. Et les vieux , les plus vieux du village comme les gens d’âge mûr la plupart d’entre eux maintenant sans dents hélas ! vont réapprendre à connaître le goût de la viande rouge.
      Les jeunes et les plus jeunes, qui n’auront peut-être en fin de compte que des os à ronger, sauront enfin ce qu’est sinon le goût du moins l’odeur de la grillade.
      AWA
      Et ils l’auront bien mérité, ces enfants ! car si nos hommes ont dessouché, défriché, brûlé et sarclé au temps des labeurs ; si nous femmes nous avons semé dès les premières pluies, si le Ciel a été clément, si la terre a été généreuse, si les criquets ont été absents par bonheur, les enfants eux ont (souvent en rechignant bien sûr) abandonné leurs jeux pour veiller aux épis contre les mange-mil, ces impudents ravageurs. Les plus adroits, dont tes fils, ont contraint à coups de gourdins Golo-le-singe et les siens à respecter nos arachides et nos niébés. Ils ont piégé Baye-Thile le père des chacals et ceux-ci ont jugé plus sage et plus salutaire d’aller chercher ailleurs des pastèques, peut-être aussi juteuses et succulentes mais et surtout de récolte plus facile et à moindres risques. Ils ont mérité une récompense, les enfants.
      OUMI
      Et nous aussi nous le méritons. Et nous allons l’avoir, salaw ! Nos greniers sont pleins, bourrés jusqu’au sommet des toits de chaume de

      • Et nous aussi nous le méritons. Et nous allons l’avoir, salaw ! Nos greniers sont pleins, bourrés jusqu’au sommet des toits de chaume de la récolte. Une partie de nos graines, mil, maïs, niébé, va servir à se procurer de la viande rouge et d’autres choses aussi, sucre, thé… mais d’abord de la viande rouge.
        AWA
        Et d’où nous viendra-t-elle, cette viande rouge ?
        OUMI
        Les hommes ont décidé hier au Conseil des Anciens d’envoyer des jeunes et des ânes avec leurs charges de graines, là-bas dans le Nord, au Ferlo où paissent d’immenses troupeaux des Peulh qui ont tant de bœufs qu’ils ne peuvent même pas les compter, mais qui ne mangent presque jamais de la viande de leurs bêtes.
        AWA
        Il est vrai que l’abondance dégoûte. Et quand ramasser devient aisé, se baisser est difficile.
        OUMI
        Cependant le peulh ne vit pas que de lait…
        AWA
        Eh ! doucement, ndank ! N’oublie pas que ma grand-mère était une poulotte.
        OUMI
        Je ne l’oublie pas. C’est pour cela d’ailleurs qu’on t’appelait Awa-Xongué, Awa-la-rouge.
        Je ne dis pas du mal des peulh. Mais ces bergers esclaves de leurs animaux, qui ne restent jamais aux m^mes endroits, qui ne cultivent jamais le moindre lopin de terre, qui ne touchent de leur vie ni gop, ni daba, ni hilaire, ni hoyau, sont quelquefois bien heureux et fort aise d’avoir du mil , quel qu’il soit d’ailleurs petit ou gros, souna ou sanio. Pour de ce mil faire un couscous à leur façon, sans poudre de feuille de baobab, sans lalo, qu’ils mélangent avec toutes les sortes de leur lait : lait frais, lait endormi, lait caillé ou lait aigre.
        AWA
        Et alors ? …
        OUMI
        Alors…
        VOIX de MOR LAM, en coulisse
        Qui parle dans ma cour à cette heure-ci ?
        AWA
        C’est Oumi GUEYE rék, Lam !
        Scène II
        Les mêmes, MOR LAM
        MOR LAM, entrant, furieux
        Oumi Guèye, ton mari est rentré chez lui, lui aussi. Et je m’étonnerais fort s’il ne s’étonne pas de ne pas trouver sa femme dans sa maison.
        OUMI, s’agenouillant pour saluer

        • OUMI, s’agenouillant pour saluer
          Lam.
          MOR LAM, bourru
          Djam rék Guèye. Mais rentre chez toi.
          OUMI, se relève et prend congé
          Awa, passe la journée en paix.
          AWA
          Djam ak djam Guèye.
          (Exit OUMI GUEYE)
          Scène III
          AWA, MOR LAM
          MOR LAM, toujours bourru
          Djam ak djam ? Peut-on seulement avoir la paix chez soi avec tous ces hommes et toutes ces femmes qui fourrent partout leurs longs pieds ?
          Je ne comprends pas ces femmes qui vont de maison en maison la journée durant avec leurs longues langues.
          AWA
          Mais Oumi GUEYE ne disait du mal de personne, Lam. Elle a parlé seulement de tong-tong.
          MOR LAM
          De quoi ? Ngané lane, que dis-tu ?
          AWA
          Elle a parlé de tong-tong.
          MOR LAM
          De quoi se mêle-t-elle, celle-là ? Je suis maître ici, chez moi. C’est à moi seul d’en parler, de parler de ce tong-tong, de t’en parler quand je le juge opportun, utile…
          Je n’allais pas t’en dire quoi que ce soit avant de savoir si je pouvais obtenir, si j’avais obtenu ce que je voulais.
          AWA
          Et que voulais-tu obtenir, Lam ?
          MOR LAM
          Choisir moi-même la partie, le morceau qu’il me faut de ce taureau que sont partis à l’aube chercher nos jeunes gens avec leurs ânes ployant sous leurs charges de graines… J’ai pu choisir, j’ai eu l’os !
          AWA
          L’OS ? Un os ?
          MOR LAM
          Oui ! l’os ! d’un jarret bien fourni en chair et bourré d’une moelle onctueuse. Tu le feras cuire, doucement, lentement, longuement, jusqu’à ce qu’il s’amollisse et fonde dans la bouche comme du beurre. Et ce jour-là que personne n’approche de ma demeure.
          Rideau

    16. hihihihihihiihihhiiihihi kabako, aulieux d chasse ta femme pour un morceau d os il faut donne l argent a ta femme pourqu elle puis achète beaucoup d viande. ds ce cas vous allez mange ça. Heeeeeeeeeeeeeeeeeee

      COULIBALYKEH, tu as exagere ca deh 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛 😛

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