Les hommes du commissariat de police de l’Hippodrome que dirige le commissaire principal, Bakary Coulibaly ne sont pas prêts de donner le moindre répit aux malfrats de leur secteur. Cela explique en partie les exploits qu’ils engrangent à longueur de journée contre les malfaiteurs qui privent les populations de leur sommeil de jour comme de nuit. Le dernier est survenu dans la nuit du 9 au 10 février dernier, à travers l’interpellation de trois groupes de cambrioleurs et certains de leurs receleurs. Les investigations ont conduit à la saisie de plusieurs matériels volés ainsi que divers objets leur servant à commettre leur crime.
Pour en venir à bout de ces malfrats, il aura fallu aux limiers, le renseignement. C’est ainsi que sur instruction du principal Coulibaly, le chef de la Brigade de recherches, le lieutenant Issa Kouma a développé un puissant réseau de renseignement. Chose qui a contribué beaucoup aux exploits réalisés par les policiers de l’Hippodrome.
Ainsi sur la base d’un renseignement, faisant état d’une série d’opérations de cambriolages planifiées par les jeunes de “Moussobougou” dans les différents quartiers de la capitale et dans le but de discréditer les efforts de la police nationale, les limiers du commissariat de l’Hippodrome ont intensifié les patrouilles afin d’y prévenir et d’interpeller les suspects. Au nombre de ces opérations, des descentes de police, des rondes, des patrouilles pédestres, diurnes et nocturnes pour sécuriser la population et leurs biens et qui ne tarderont pas à porter ses fruits.
Ainsi, à la date indiquée plus haut, les limiers ont surpris et interpellé tour à tour trois groupes de jeunes organisés en gang, qui cambriolaient des magasins au marché de Médine et à Dialakorodji. Leurs butins composés de pièces détachées neuves ou d’occasion de véhicules et de motos, des bidons d’huile moteur, plusieurs autres matériels et ainsi que divers outils (coupe-coupe, arrache-clou, mini poste à souder, cisailles) utilisés pour commettre leur crime ont été saisis lors de leur arrestation.
Au nombre de dix, ces jeunes ont été mis à la disposition de la justice et devront répondre de leur acte. La procédure policière a suivi et les individus ont été présentés au juge pour les fixer sur leur sort.
Tamba CAMARA