Mamoudou Traoré alias Fatou était un employé dans une usine de la place, il était de notoriété publique dû au fait qu’il était homosexuel. Il adorait les hommes bien battis, au physique impressionnant. Il déployait de l’énergie pour disposer d’eux. Un certain matin, devant l’usine, un jeune burkinabé à la recherche de son ami était tombé sur Mamoudou. Il était venu au Mali pour chercher son ami qui était chauffeur à ladite usine. Malheureusement pour lui, celui-ci était en mission à l’intérieur du pays.
Mamoudou ou Fatou était aussi venu voir le même burkinabé, Adama lui proposant de partir ensemble à la maison en attendant le retour de son ami. Adama était content mais pas surpris car il savait que le Mali est un pays d’hospitalité, il avait accepté l’offre sans se faire prier. Mamoudou avait amené son compagnon non pas chez lui mais chez un autre employé de l’usine. En cours de route, Adama avait noté un comportement bizarre de la part de Mamoudou. Une fois arrivé chez Drissa, Mamoudou présente Adama comme un neveu qui lui rend visite. Puis, il disparaît pendant quelques heures. Drissa, le collègue était obligé de rester en compagnie de l’étranger.
Aux environs de 18h, Mamoudou vient chercher son étranger et l’amène chez un autre ami or, il devait monter à l’usine à partir de 20h et descendre le lendemain à 06h du matin.
Adama avait dormi chez l’ami de Mamoudou, mais déjà à 08h Mamoudou était venu récupérer son étranger pour une destination plus paisible. Il avait fait nettoyer la petite chambre de sa maison en chantier.
Tout était en place, un matelas 2 places neuf, le matériel de thé, de l’eau et du petit matériel. Mamoudou qui avait passé la nuit à travailler était fatigué et avait besoin de repos. Il demande alors à se reposer quand Adama s’occupait à faire du thé en posant beaucoup de questions. Mamoudou commençait à dormir, quand il fut soudainement réveillé par le burkinabé pour prendre du thé. Mais en réalité Mamoudou n’avait pas dormi, il faisait semblant et se saisi du bras de son compagnon en ces termes : “couches-toi auprès de moi…”. Surpris, Adama avait répondu “je termine le thé et je viens…”. Entre-temps, Mamoudou s’était brusquement levé, avait bouclé la porte et caché la clé. Il avait alors commencé à faire des attouchements au Burkinabé.
Celui-ci étonné, avait un peu compris ce qui se préparait. Désormais tout nu, il se saisi de Adama : “Ne résiste pas ! Comme tu le vois, dès l’instant que je t’ai vu tu m’as plus. Je t’aime, si tu m’acceptes, je vais te chercher un boulot et aussi beaucoup d’argent…”. Le Burkinabé était dépassé, il répondit : “Mais qu’est-ce que tu attends de moi, nous sommes tous des garçons non !“. Mamoudou revient à la charge et convainc son étranger de se laisser faire, et qu’il va apprécier tellement ça sera bon. Au bout de quelques heures Adama était docile et avait tout accepté, sauf l’acte final.
Il avait supplié Mamoudou d’attendre la prochaine fois. Il avait essayé de jouer le jeu jusqu’à pouvoir sortir de la chambre. Aussitôt échapper de la chambre, il avait emporté son sac en toute vitesse chez Drissa, lui expliquant la situation. Celui-ci avait soupçonné un tel scénario surtout que Mamoudou ou Fatou n’était pas à sa première expérience. Le Burkinabé reste chez Drissa, attendant le retour de son ami. Quand il croisait le PD à l’usine, il détournait son regard et le fuyait en commentant “Il est dangereux, c’est le diable en personne et de surcroît un Malien, je ne pouvais pas imaginer ça avant d’arriver ici”.
Youba KONATE
Sacré Fatouni, pardon Mamoutou! 😆 😆 😆 😆 😆
“de surcroît un Malien, je ne pouvais pas imaginer ça avant d’arriver ici”, et puis koi encore, la mondialisation à ses mauvais côtés osi.
😆
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