Faits divers : Elle avait braqué son couteau sur le cou de Namissa

    6

    Saran avait bien préparé son coup, puisque très tôt le matin quand elle partait faire son marché, elle avait emporté le plus gros de ses couteaux pour le limer. Sur la route du marché Sanaba avait remarqué le couteau dans le panier de sa copine et lui a posé cette question en bambara « Né dakawili o tuma awou béna fagali kebiwa… » Traduction (ma chère je te vois avec un couteau, est-ce que vous allez abattre aujourd’hui) sous entendu, abattre un animal de bonne chair. L’autre n’a rien dit, elle a tout simplement ignoré la question de sa copine qui n’insista pas.
    C’est donc le soir aux environs de 20h que Saran était en compagnie de sa fille Lagaret  (c’est-à-dire la benjamine qui a, à peine, 10 ans). Alors Saran demande à celle-ci d’aller chercher Namissa dans la famille contigüe; Lagaret  s’introduisit aussitôt et sort en compagnie de Namissa qui arrivait tout sourire.
    Elle est cueillie à froid par Saran qui a immobilisé le couteau sous le coup. Surprise par la brutalité de l’acte, la voix très dissuade de Saran et la détermination que dégageait son regard ; Namissa  qui était brisée derrière ne faisait que supplier Saran de baisser d’abord son couteau pour qu’elles discutent. Aussitôt Saran vocifère : « Toi et moi discutez, de quoi, prostituée…». Namissa avait tout compris, elle savait que son jeu était découvert, alors elle rassure Saran : «Ma copine, cette histoire entre ton mari et moi est finie, elle n’a duré que 3 mois, je te le jure…».
    Alors Saran tout en sueur ordonne à  Lagaret de lui donner le sachet plastique sur la bordure du pont, ouvre-le et donne moi le Coran qui est dedans, Lagaret s’exécuta. Elle se saisisse du Coran avec l’autre main et ordonna à Namissa d’y poser une main et de jurer ne plus revoir son mari.
    Tremblant de tout son corps Namissa posa sa main et jura sur le Coran de ne plus voir le mari de Saran. Elle avait juré en ces termes : « Je jure de porter à Alou le pantalon de mon père…». Ce qui voudrait dire qu’elle a juré de ne plus coucher avec Alou.
    Autrement, dans nos sociétés, trahir ce serment équivaudrait à la mort instantanée, il parait que ça ne s’est jamais démenti. Saran avait fait répéter 4 fois cette formule par Namissa pour conférer à l’acte tout  son crédit. C’est alors qu’elle avait finalement libérée Namissa.
    La réalité de l’histoire c’est que les dames vivaient dans le même carré et il arrivait qu’elles se tressent, prennent du thé, organisent des soirées…. Mieux Namissa avait souvent du culot à aller demander des services à la femme de son copain,  à plusieurs reprises d’autres dames du quartier avaient attiré son attention sur des risques de telles pratiques.
    En libérant Namissa, Saran avait prononcé cette boutade « Si jamais, j’entendais autre chose, tu sais la prochaine fois ce que je suis capable de faire….. ».
    Nous suivons avec attention cette histoire, on se fera le devoir de vous apporter la suite, car estimons qu’il y aura une suite.
    Youba KONATE

    Commentaires via Facebook :

    6 COMMENTAIRES

    1. Mr le journaliste, esperer qu’il y ait une suite signifie que vous êtes de mauvaise foi.
      La suite c’est que Namissa retourne avec le mari et que Saran réagisse n’est ce pas ????.
      C’est vraiment pathetique et pittoyable de votre part, mouffff…

    Comments are closed.