Après une période d’accalmie, les paisibles populations de Koutiala renouent encore avec la psychose à, cause de la présence dans leur ville, des voleurs de grands chemins. En effet depuis le début du mois de juin dernier, de nombreux magasins ont fait objet de pillage. Ces grands bandits opèrent avec la même méthode en cisaillant les pommelles et les tôles à l’aide d’outils appropriés.
Ainsi, face à ces nombreux cas de vols signalés au niveau du commissariat de police de la ville, le Commissaire principal n’a pas tardé à mettre les éléments de la section de la brigade de recherches à la trousse de ses malfrats.
Sous le commandement de l’Adjudant Cheik Tidiane Traoré,
L’interpellation de ce grand voleur, le 09 août dernier, a permis de démasquer et de mettre la main sur Bachaka, un autre membre de cette bande de semeurs de troubles. Il ressort que les deux voleurs arrêtés sont tous deux repris de justice.
A la faveur de leur interrogatoire dans les locaux du commissariat de Koutiala, les deux inculpés ont reconnu leurs forfaits. Sans subir de pression, Dramane Bouaré et Bachaka ayant compris que ma cause était perdue et face à la ténacité de l’Adjudant Cheick Tidiane Traoré et ses hommes, n’ont pas tardé à passer aux aveux. Ils ont expliqué aux policiers les techniques qu’ils utilisaient pour casser les portes des boutiques et magasins.
Ils ont avoué que le choix de cette période hivernale n’est par fortuite. Avant de soutenir qu’ils opéraient pendant la nuit et sous la pluie. De nombreux magasins et kiosques ont fait les frais de ces malfrats, parmi lesquels, le kiosque de dame Awa Pérou, du sieur Togola, de monsieur Sidibé chez lequel, ils ont emporté presque tout ce qui leur est tombé sous la main.
Au total, la police, la police a pu mettre la main sur 16 téléphones portables, 27 chargeurs de portables, 37 écouteurs de portables, 6 puces Oranges, 10 puces Malitel, 25 cartes de recharges et une somme de
Le 14 août dernier, après établissement d’un procès verbal à leur sujet, Dramane Bouaré et Bachaka ont été conduits devant le Procureur de Koutiala. En attendant leur jugement, ils devront élire domicile au Lycée spécial (Maison d’arrêt) de la capitale de l’or blanc.