Faits divers : A Niamana Extension, un homme a failli perdre son bras dans sa lutte avec des voleurs.

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    Le dimanche 6 mars, dans les environs de 20 heures, M. Maiga et son épouse revenaient d’une visite de courtoisie lorsqu’ils furent arrêtés par un gang spécialisé dans le braquage et vol de moto. Ne voulant pas céder à la pression il fini par se faire déchirer le bras jusqu’au os et sa moto emportée.

    En effet, Monsieur et madame Maiga revenaient d’une visite de courtoisie chez un proche parent. Il n’était que 20 heures selon les témoins. Ils furent stoppés net par deux bandits. L’un des voleurs l’aurait même suggérer de descendre tranquillement de la moto et continuer son chemin comme si rien  de n’était.  Les voisins cloitrés dans leurs maisons témoignent avoir entendu toute la conversation mais personne n’a eu le courage de voler au secours du pauvre Maiga confirmant cet adage ivoirien de la rue  qui dit « je t’aime mais je me préfère ». Encouragé par son épouse, M. Maiga résistait toujours jusqu’à prendre la lame de la machette. Furieux, un des brigands de frappa de toutes ses forces et blessa sieur Maiga à mort. Ne pouvant plus, il s’est s’effondré  gisant dans son sang. Quant à la moto, elle fut emportée sans difficulté.  Mme Maiga voyant son mari perdre la totalité de son sang, courue chercher de secours.  C’est à la porte de Mme Koné qu’elle trouva gain de cause. Cette dernière malgré le danger, mobilisa les voisins pour conduire M. Maiga à l’hôpital du Mali. Ne trouvant  pas de solution là-bas,  ils filèrent à l’hôpital Gabriel Touré où il fut pris en charge. La détermination de Mme Koné et la promptitude des médecins des services de  l’urgence de Gabriel Touré ont permis de sauver la vie de M. Maiga. Aux dernières  nouvelles, la vie de ce dernier ne serait plus en danger. Cependant,  il compte sur la bonne volonté de ses cousins dogons et sympathisants pour l’aider à trouver une nouvelle moto. Une moto pour laquelle il était prêt à sacrifier sa vie.

    Ce qu’il faut retenir de cette agression,  c’est l’insécurité grandissante dans les quartiers périphériques de Bamako. Pas plus tard que la semaine dernière,  un enseignant a été agressé et dépossédé de son téléphone. A Kalabancoro particulièrement les populations ne savent plus à quel saint se vouer. Entre Sébénikoro et Katibougou c’est la guerre des gangs où chacun contrôle une zone. L’insécurité n’est pas seulement au Nord du Mali mais aussi au Sud.  Les autorités maliennes doivent  doubler d’effort en vue de protéger les populations.    Pierre Poudiougo

     

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