Fait divers : Une affaire de jalousie qui sème la panique à Banconi

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    La jalousie et ses histoires drôles ne cessent de nous réserver des surprises au sein des ménages. Les faits que nous vous proposons, aujourd’hui, se sont déroulés tout juste le week-end dernier à Bamako. Une scène de jalousie entre la première épouse et la seconde qui s’est muée en bagarre. Il a suffi l’intervention des voisins pour que le calme revienne dans le foyer.

     

    M. Cissé, le chef de famille qui était l’acteur principal de cette tension entre les deux épouses, a préféré prendre la poudre d’escampette pour éviter la colère de la première femme, du nom de Maïmouna. Cette dernière vivait tranquillement avec son mari, après une quinzaine d’années de mariage où sont issus quatre enfants.  Un soir, l’homme est venu l’informer d’un «accident». En un mot, d’une grossesse involontaire, mais il tenait à en assumer la responsabilité. Malgré sa colère, Maïmouna finira par mettre de l’eau dans son vin. La polygamie est une pratique conjugale soutenue par le Coran pour le monde musulman.  L’essentiel étant donc que la deuxième épouse la respecte. Mais le temps avait passé et la deuxième femme, du nom de Sabou, s’était résolue de faire partir la première épouse dès qu’elle a donné naissance à un garçon dans le foyer. L’enfant qu’elle a eu ayant grandi, elle a retrouvé toute sa forme et ne ménageait rien pour plaire à l’homme.

    Selon nos sources, elle est parvenue à mettre la main sur le mari, en recourant aux services d’un marabout du quartier. Depuis lors, une crise  s’est installée au sein du ménage. Notre homme, M. Cissé, ayant le goût de la chose, s’était abonné chez la deuxième femme et avait même droit à certains avantages. Ne me demandez surtout pas la nature de ces avantages. Mais comprenez qu’il ne venait plus satisfaire les besoins de la première comme il en avait l’habitude. Dès que le tour de Maïmouna venait, le mari faisait tout son possible pour dire qu’il ne se sentait pas bien. Mais ce soir-là, Maïmouna qui  probablement « était de service» cette nuit et qui, ne dormant pas au moment des ébats de son mari avec la deuxième femme, avait suivi ce spectacle hallucinant. Elle était folle de rage en constatant qu’on lui volait sa nuit.

    Le lendemain matin, après avoir accompli son forfait, la dame Sabou en rajouta, en multipliant les attaques et provocations à au détour d’une chanson en langue bambara. Mécontente d’échouer à chacun de ses coups et pourtant résolue à se venger, Maïmouna prit sur elle-même la décision d’en finir avec sa coépouse. L’arme du crime ? De l’eau pimentée. Elle saisit un moment d’inattention de sa rivale pour lui déversa alors l’eau pimentée sur la tête. Alerté, le mari, qui était parti discuter et boire du thé à un «grin» voulait en savoir plus sur ce différend entre ses deux épouses. Mais il ne tardera pas à prendre ses jambes à son cou. N’eut été son sprint digne d’un athlète professionnel, il aurait reçu sur son visage le reste de l’eau pimentée. Il a fallu la vigilance des voisins pour maîtriser la colère de la première épouse.  Sans exagérer, dans la plupart des scènes de ménage, c’est l’incompétence de l’homme qui est mise en cause.  Surtout dans les foyers polygames.

    Destin GNIMADI

     

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    6 COMMENTAIRES

    1. Destin GNIMADI.Tu n’es qu’un simple “redacteur”.Tu ne mérites pas le titre de “Journaliste” encore.Au lieu de “PANIQUE à BANCONI”, il fallait écrire:”PANIQUE A CISSEKOUNDA”.Et puis tu vas donner l’occasion à Koro KING (Malidjiki) de venir écrire ici une fois de plus ceci:” La polygamie est un cancer pour la société”. 😥 😥

    2. Du n`importe quoi!On sent que nos redacteurs sont en manque d`inspirations.Aucun rapport du contenu avec le titre.Vous ferez mieux de changer de metier….

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