Fait divers : Un piégeur piégé

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    L’agresseur des taximan de la capitale, Mamadou Mariko, s’est fait piéger par un autre plus intelligent que lui. Il a été appréhendé le weekend dernier à Titibougou et conduit au commissariat du 3ème arrondissement.

    C est arrivé le week-end dernier. Mamadou Mariko, un délinquant récidiviste notoire, se fait passer pour un client pour aborder, au niveau du Relax, un taximan, Mamadou Makan Sow. Histoire de  piéger ce dernier, il lui fait croire qu’il a des étrangers à Titibougou devant se rendre à l’aéroport. Ils se mettent d’accord sur le tarif : 10 000 FCFA. A prendre ou à laisser.

    Le marché ainsi conclu, ils mettent le cap sur Titibougou pour embarquer lesdits clients. Une fois dans le quartier, M. Mariko conduit le taximan dans un lieu sombre et fait semblant de téléphoner à ses étrangers en donnant l’impression qu’ils étaient à l’intérieur. Après cette mise en scène, il passe l’action  jugeant le moment propice. Il sort alors un couteau pour tenir en respect le taximan arrêté auprès de lui. Il lui demande la clé du véhicule et toute sa recette. Sans opposer aucune résistance Mamadou Makan Sow, lui  remet la clé du véhicule. Pour ce qui est la recette, il fait croire à son agresseur que celle-ci se trouve à l’intérieur de la voiture. L’agresseur n’avait pas compris le piège qui lui est tendu. Quand, Mariko a décidé d’aller à la recherche de son butin à l’intérieur, c’est ainsi, que le chauffeur profite de l’inattention de son agresseur pour lui pousser dans le dos. Quand il est tombé, le taximan alors crie : " au voleur ! " Spontanément, des habitants sortirent partout pour lui porter secours. Et l’agresseur est ainsi appréhendé et conduit au commissariat du 3ème arrondissement où il a été confié à l’inspecteur Soungalo Oumar Diarra,Chef de la brigade de recherche. Grâce à sa diligence Mamadou Mariko sera conduit ce 12 octobre devant le procureur près le tribunal de première instance de la commune II.

    Le miraculé de Sokorodji :

     

    Les autorités interpellées une fois de plus

    Un homme conduisant une Jakarta a eu miraculeusement la vie sauve après avoir été violemment percuté par un Sotrama en excès de vitesse. Il est resté immobile pendant 40 minutes à terre saignant du nez et de la tête.

    Les accidents de circulation sont devenus le quotidien du Bamakois. Il ne se passepas les rues de la capitale  un moment de la journée qu’un motocycliste, notamment un conducteur de ces inévitables Jakarta qui foisonnent comme des fourmis magnans, ne soit au centre d’un accident, soit comme responsable, soit comme victime. Souvent, ce sont des motocyclistes qui s’accrochent entre eux s’ils ne se font pas renverser par des automobilistes comme c’est souvent le cas. Qu’ils s’en sortent, cela relève du miracle. Tel est le cas de notre miraculé.

    Samedi dernier, aux environs de 19h 13mn, à Badalabougou sur la route pavée, juste en face du salon du styliste Diawouss Création, un jeune homme roulant tranquillement sur sa Jakarta s’est fait renverser par un Sotrama. Percuté de plein fouet par le monstre vert immatriculé 32 45 MD qui filait à tombeau ouvert en direction du centre ville, il tomba raide sur la voie, saignant du nez et blessé à la tête. Il resta longtemps dans cet état car une quarantaine de minutes après avoir été sollicités, les éléments de la protection civile n’étaient toujours pas venus pour procéder à son évacuation sur l’hôpital Gabriel Touré. Les policiers sur place le firent par taxi. 

     Pris de panique, le chauffard a voulu prendre la clé des champs. Mais, il a été vite rattrapé par les jeunes du quartier. Un ”Américain” davantage soucieux de ses recettes que du respect du code de la route  et de la vie humaine ? Vérification faite, il s’est avéré que le tueur de route  n’avait même pas de permis de conduire.  Deux mois auparavant au même endroit, un Sotrama avait mis fin à la vie d’un pauvre homme. De quoi interpeller les autorités municipales à prendre des dispositions pour que la population soit au moins épargnée de ces nombreux accidents sur cette voix pavée en face du Palais de la culture.

    O. Coulibaly 

      

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