Fait divers : Mauvaise Rencontre

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    Il comprit qu”il n”avait pas affaire à d”honnêtes gens et poursuivit sa route sans se retourner et en pressant le pas. Las …
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    rnLes lecteurs réguliers de cette rubrique ont déjà entendu parler de Biridougou. Cette ruelle obscure d”où se dégagent des odeurs nauséabondes et où on rencontre des prostituées de bas étage. Ce qui se passe dans ce secteur de la Commune VI ne cesse d”alimenter la chronique des faits divers de la capitale. Outre les attentats à la pudeur, on y recense tous les jours les actes de banditisme les plus osés. De plus, de paisibles citoyens sont attaqués et dépossédés de leurs biens en différents endroits de la capitale par une bande de voyous dont Biridougou est la tanière.
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    rnLa dernière agression en date remonte à la nuit du 22 au 23 octobre. Tiéman Korkosse s”était rendu ce soir là chez sa mère à Magnambougou pour lui apporter des provisions et un peu d”argent. Pour son malheur, sur le chemin de retour, il croisa aux environs de 22 heures un groupe de malfrats tapis dans l”ombre dans un coin de la rue. L”un d”eux l”interpella. Korkosse comprit qu”il n”avait pas affaire à d”honnêtes gens. Il poursuivit sa route sans se retourner et en pressant le pas. Comme il ne répondait pas à l”interpellation des bandits, l”un d”eux le prit en chasse, le rattrapa et lui barra le chemin. Sans lui adresser le moindre mot, le malfrat le saisit par le collet et se mit à le battre sauvagement. Korkosse posa à terre le colis qu”il avait en main pour se défendre. Mais il n”eut même pas le temps de se mettre en garde. Le reste de la bande se rua sur le malheureux et le roua de coups de poing.
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    rnContre cette bande de six à sept délinquants surexcités, Korkosse se débattit comme il pouvait. Un passant voyant la scène appela le commissariat de police du 7è Arrondissement. Une équipe dirigée par l”inspecteur divisionnaire "Abos", le chef de la brigade de recherche et de renseignement du commissariat, fut dépêchée sur les lieux. Les agents parvinrent à mettre la main sur deux des agresseurs en l”occurrence Mohamed Sangaré alias "Medès" et Daouda Koné dit "Kéléenpé".
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    rnLe reste du gang fila sans demander son reste. La police ne tardera certainement pas à les arrêter. En effet, les deux agresseurs arrêtés ont fourni beaucoup d”informations susceptibles de permettre à la police de mettre la main au collet des autres membres de la bande.
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    rn"Medès" et "Kéléenpé" sont au frais au commissariat de police. Le colis et le téléphone portable de Tiéman Korkosse ont été retrouvés sur les deux malfaiteurs. Mais il manque toujours une somme de 35.000 Fcfa que les malfaiteurs ont pris à leur victime. Si l”on en croit "Medès" et "Kéléenpé", l”argent aurait été emporté par les autres bandits qui ont pu s”échapper.
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    rnG. A. DICKO
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    rnKéniéba : SALE TEMPS POUR LES TRAFIQUANTS
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    rnLes éléments de la Brigade territoriale de gendarmerie de Kéniéba ont interpellé Sanou Keïta au poste de sécurité de Dabia. Il était en possession d”une importante quantité de chanvre indien.
    rnSanou Keïta est originaire de Follokolé, préfecture de Tougué dans la région de Labé en république voisine de Guinée. Il vit actuellement à Taya, dans la commune rurale de Faléa. Il pilotait une moto transportant des bagages dans lesquels il avait dissimulé 8 kilogrammes de chanvre indien.
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    rnInterrogé, il répondit avoir acheté la drogue dans un village de la préfecture de Kédougou au Sénégal. Le chanvre, a-t-il expliqué, devait être écoulé à Taya et dans les communes rurales de Faléa et Faraba.
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    rnAprès avoir été entendu, Sanou Keïta et sa cargaison ont été mis à la disposition du juge de paix à compétence étendue de Kéniéba, le 9 octobre. En attendant de comparaître, le trafiquant médite sur son sort à la maison d”arrêt de Kéniéba.
    rnDix jours après cette saisie, le jeudi 18 octobre, précisément à 18h30 au cours d”un contrôle de routine de motos, les éléments de la même brigade de gendarmerie, en service au poste de DTR (droit de traversée routière) de Kéniéba ont découvert 250 grammes de chanvre indien dissimulé dans un coffret sur la moto de Abdoulaye Keïta, dit…"Commissaire".
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    rnInterrogé sur la provenance du stupéfiant, le motocycliste indique l”avoir obtenu d”un laborantin au chômage et domicilié à Tabakoto. Une perquisition effectuée au domicile de ce dernier a permis de découvrir 3,2 kg de chanvre indien. Le technicien a affirmé avoir acheté le produit avec un certain "Vieux" venu de Kayes. La drogue devait être vendue à Kéniéba et dans ses environs.
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    rnEn l”espace de 9 jours, le major Seydou Doumbia, commandant de la brigade de gendarmerie et ses éléments, viennent donc de réussir deux jolis prises dans des conditions de travail qui méritent d”être améliorées et renforcées. Il faut, en effet, leur donner les moyens d”opérer efficacement dans ce cercle que sa position géographique est susceptible de transformer en plaque tournante pour la contrebande de toutes sortes de produits en provenance de pays voisins.
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    rnM. F. SISSOKO
    rnAMAP- Kéniéba
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