Fait divers : Le locataire mangeait les chiots du bailleur

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    Daou et sa femme Mariam volaient les chiots de leur logeur pour les mettre dans la marmite. Mais si trente jours sont au voleur, un seul est au propriétaire.

     

    Recruté par une institution internationale de la place, Kaba a vite fait de s’acheter une parcelle à Sébénikoro pour y construire une maison. Il y vivait en parfaite harmonie avec sa femme et ses trois enfants. Il va plus loin en mettant en place un autre petit bâtiment, composé d’une chambre à coucher et d’un salon. Cette partie est louée à Daou et sa femme, tous deux issus de l’ethnie «mianka». Ce que le vieux Kaba ne savait pas du tout.

    Kaba vivait avec une chienne depuis deux ans. Un animal docile qui mettait au monde de beaux chiots et les gens se bousculaient pour les négocier. C’est ainsi que la chienne, surnommée «patience»,  mit au monde huit chiots. N’a-t-on pas coutume de dire que trente jours au voleur et un jour au propriétaire ? Les hyènes n’attaquent que ceux qui sont en état de ne pas se défendre. En effet, notre ami Daou ne pouvant pas s’approcher de la mère, a jeté son dévolu sur les chiots. Un bel après-midi, avec la complicité de sa femme, il élimine un chiot pour s’offrir de la grillade, le tout arrosé d’une bonne bière. Toutes les tentatives pour retrouver le chiot sont restées vaines. En un mois, le propriétaire de maison perd quatre chiots.

    Mais ce dimanche soir, aux environs de 21 heures, Daou se précipitait encore vers un chiot, mais la chance n’était pas du tout au rendez-vous. Au moment où il prenait l’animal, il a été aperçu par un voisin du quartier qui venait chaque fois rendre visite à Kaba. Rapidement, le quartier sera mis au courant. De bouche à oreille, l’information parvint au propriétaire le même soir. Selon nos sources, c’est au cours de la cuisson que le vieux Kaba débarqua avec force dans la chambre de Daou dont la femme était en train de surveiller la marmite qui bouillonnait. L’odeur agréable annonçait que la fête allait être belle. Pris en flagrant délit, il ne pouvait plus nier son forfait et son goût prononcé pour la viande de chien.

    Destin GNIMADI

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    6 COMMENTAIRES

    1. “Kaba vivait avec une chienne depuis deux ans”: revoir la formulation sinon la..femme de Kaba n’apprecierait pas!!!
      “C’est ainsi que la chienne, surnommée «patience», mit au monde huit chiots.”: un animal ne met pas au monde: il met bas!!! c’est ce que vous faite en ecrivant cet article!!!

    2. Si ce n’est la manière, en quoi cela constitue-t-il un fait divers, s’agissant bel et bien d’un “mianka”? non soyons serieux .

    3. Monsieur Gnimadi c’est quoi ce genre de commentaire? “Cette partie est louée à Daou et sa femme, tous deux issus de l’ethnie «mianka». Ce que le vieux Kaba ne savait pas du tout.”Vous pouvez tout de meme ecrire un article tout en etant neutre et omettre tout genre de propos negatifs.#nonsense

    4. Bonjour Doucara.
      Je suis indigné de la manière dont ce monsieur s’est comporté pour avoir de la viande de chien.Par contre, je n’ai pas bien compris le sens de ton commentaire.Si par ta phrase tu veux dire que ce sont des chiens qui mangent de la viande de chien, tu dois être très limité sur les pratiques culturelles des différentes ethnies au Mai et même d’autres populations dans le monde.Excuse moi si mon interprétation est erronée

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