Le quartier Djicoroni Para a été la bagarre entre deux amis inséparables dans la soirée du lundi dernier, 4 juillet 2011. Il s’agit bel et bien de Sidiki et Baba qui étaient des amis de longue date. Le premier a eu la chance de se mettre à l’abri du chômage en trouvant du boulot dans une institution de la place et le second a perdu son emploi suite à une compression. Malgré l’écart de vie entre les deux, le jeune Sidiki qui disposait d’assez de moyens n’hésitait pas à mettre son ami à l’aise. Mais, depuis quelques jours, notre ami a commencé par avoir un penchant à la femme de son ami frère Baba. Le défaut de ce dernier est qu’il a un contrat avec l’alcool depuis qu’il a perdu son travail. Il ne rentrait jamais à la maison sans avoir «son déodorant alcoolique» sur le corps. Ce mal qui s’est emparé de Baba ne lui permettait plus d’accomplir son devoir conjugal. Chose que femme n’aime pas sous nos cieux. Cette défaillance de notre ami est très mal appréciée par sa femme.
Une opportunité pour Sidiki de se mettre à faire un coup assidu à la femme de son meilleur ami. Cette dernière, qui depuis un bon moment avait besoin de calmer ses ardeurs compte tenu de l’incapacité de son mari, a dans un premier temps rejeté l’offre. Et comme la demande se répétait, elle a finalement mordu à l’hameçon de Sidiki.
C’est dans la nuit du lundi, 4 juillet 2011, que les deux amants décidèrent de passer à la vitesse supérieure. La stratégie des deux tourtereaux occasionnels n’était autre que de faire un tour avec son mari dans un bar de la place. Et comme Baba ne termine pas tant qu’il n’est pas en état d’ivresse, son ami Sidiki profita de l’occasion pour lui dire qu’il doit retourner à la maison pour prendre de l’argent. Il enfourcha sur sa moto pour rejoindre sa nouvelle compagnie qui l’attendait au salon. Il fut surpris de voir qu’avant son arrivée chez son ami, la femme de Baba avait de la visite. Une visite inopinée qui n’était autre que de sa tante.
Cette présence a retardé l’affaire. Sidiki qui était voulait coûte et coûte se mettre dans le bain, ne rebroussa pas chemin. Il a attendu le départ de la tante pour prendre en main le lit conjugal de son ami. Baba qui ne comprenait pas ce retard, a dans un premier a essayé de joindre son ami au téléphone, mais en vain. La chance était de son côté ce jour là. Car, il disposait de quoi payer la bière qu’il avalée, dans l’intention d’être remboursé par son meilleur ami. Il s’empare de sa moto pour rallier la maison, mais il fut abasourdi de voir la moto de son ami devant sa porte avec ses deux enfants. Il s’empressa de voir clair dans cette affaire un peu confuse. Direction, la chambre à coucher. Les deux amants «amoureux» étaient au septième ciel quand le propriétaire du lit débarqua. La main sur la tête et sous l’effet de la colère, il affirma: «Asta fourlaye. Toi, mon meilleur ami, tu oses me faire ça ?». D’un revers, il se jeta sur sa femme et la roua de coups. Une occasion pour Sidiki de prendre la clé des champs sans sa chemise.