Fait divers : Ma fille porte le nom de famille d’un autre…

À cause de l’argent et des considérations sociales, certaines personnes sont capables de tout. L’histoire de cette belle et frêle demoiselle a battu tous les records. Après avoir contracté une grossesse avec M. Traoré, étant vierge, elle s’offrira ensuite à M. Sagara, dans le but de faire passer ce dernier comme étant le père de son enfant. Lisez plutôt cette histoire réelle qui sort de l’ordinaire…

Il y a de cela un peu plus de 8 ans, une frêle et jeune demoiselle a obtenu le Baccalauréat scientifique. Sur insistance de son papa, elle s’est inscrite à la Faculté de médecine du Point-G. Compte tenu de la distance qui séparait le Point-G de Kalaban, elle a été admise à l’internat du Bloc des filles de la FMPOS. La vie dans nos internats étant ce qu’elle est, Mademoiselle commença à être influencée par le mode de vie de certaines de ces collègues. S’habillant avec élégance, mangeant tout sauf le riz, le tô ou le couscous (bâchi)…

Un jour, à l’occasion de son passage au service de gynécologie du Point-G, où elle avait un frère de quartier à qui elle avait été confiée par ses parents, la demoiselle rencontrera sur son chemin M. Traoré. Ce dernier, à l’époque, était garçon de salle (GS) au niveau de la gynécologie. M. Traoré était jeune, beau et clair. Sur le plan financier, il ne se débrouillait pas mal. Après  avoir échangé les contacts, la demoiselle et M. Traoré se voyaient désormais régulièrement. Il aidait beaucoup la demoiselle sur le plan financier. Cette dernière semblait être heureuse de trouver un beau mec qui la prend bien en charge.

Après plusieurs mois passés ensemble, la demoiselle contracta une grossesse. Prise de panique, elle mettra tout en œuvre pour procéder à un avortement. M. Traoré n’était pas de cet avis et s’est carrément opposé à cette idée. Malgré tout, cette dernière insistait et ne voulait, pour rien au monde, donner vie à l’enfant d’un garçon de salle (GS). Entre M. Traoré et la demoiselle, les choses commencèrent à tourner au vinaigre. Elle avait fini par carrément couper le contact avec le père de son futur bébé.

Pire encore, quand elle avait environ 3 mois de grossesse, elle s’arrangera pour être la copine d’un des premiers responsables de l’Aeem de l’époque, M. Sagara. À ce dernier, elle s’offrira. Quelques mois après, quand ce dernier découvrira qu’elle attend un enfant, elle tentera de le faire passer pour le père. Ce dernier qui était en phase terminale de ses études en médecine, a su déjouer de la plus belle des manières les plans de la demoiselle. Ne sachant plus à quel saint se vouer, elle finira par supplier le jeune Sagara de la soutenir.

C’est ainsi que sur le carnet pour les consultations prénatales, le nom et le prénom de M. Sagara ont été utilisés à la place de M. Traoré, le vrai papa de l’enfant. M. Traoré a fait tout ce qu’il pouvait pour faire raisonner la demoiselle, mais cette dernière, aveuglée par la cupidité, ne voulait plus rien entendre. Elle a même plusieurs fois balancé en pleine figure du vrai père de son enfant, M. Traoré, que son bébé n’était pas de lui. Comme à l’impossible, nul n’est tenu, ce dernier a fini par se résigner.

Plusieurs mois passèrent et la demoiselle accoucha d’une belle jolie fille, qui deviendra le portrait craché de M. Traoré, son vrai père. Avec le temps, le jeune Sagara a fini par prendre ses distances. Seule, la demoiselle est restée avec son enfant. Après une prise de conscience, elle est rentrée en contact avec M. Traoré. Ce dernier est aujourd’hui très heureux et confus à la fois. Il est confus parce que l’enfant a un peu plus de 8 ans et pense qu’elle est Sagara, alors qu’elle est Traoré.

Aujourd’hui, la demoiselle est mariée avec un autre Monsieur avec qui elle a eu deux enfants. L’histoire l’a rattrapée et elle regrette sa mauvaise conduite.

À la lumière de cette histoire, le jeune Traoré a été victime de sa profession de garçon de salle. Vous, chers lecteurs, à la place de M. Traoré, comment réagiriez-vous ?

KANTAO Drissa

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