Le dimanche 31 octobre 2010, les ivoiriens résident au Mali se sont rendus aux urnes dans leur ambassade sise à ACI 2000 pour élire leur président de la République.
Dès sept heures du matin, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes, et les premiers votants ont pu accomplir dans le calme leur devoir civique. C’est une nouvelle ère disaient les uns et les autres, car c’est un signe de retour à la paix. Ce qui permettra de relancer le développement socio- économique du pays, en panne depuis près d’une décennie.
Pour d’autres, ces élections constituent un évènement particulier. Il s’agit d’une sortie de crise aboutissant à l’égalité de tous les ivoiriens devant la loi. Toute chose qui pourrait épargner la Côte d’Ivoire de bains de sang, si et seulement si, les résultats de ces élections seront acceptés par chacun des trois grands candidats Gbagbo, Bédié et Ouattara.
Par ailleurs, selon notre source, un officier ivoirien vivant dans notre pays depuis des mois, un officier malien de la Gendarmerie Nationale né à Bouaké, deuxième ville de la République de Côte d’Ivoire, a voté dès les premières minutes de l’ouverture des bureaux de vote. Comment cet officier malien a pu voter ? Quel acte administratif ivoirien lui a permis de glisser son bulletin dans l’urne ? En tout cas, tout porte à croire que ledit gendarme a toujours fait un double jeu, l’amenant à posséder soit le passeport de l’Etat de côte d’ivoire soit la carte d’identité ou la carte d’électeur.
S.T