Les deux passagères avaient arrêté le taxi au niveau de la Tour d’Afrique où les avaient accompagné un ami. Après que les deux dames soient montées à bord, ce dernier a rebroussé avec la certitude que ses deux amies ne court aucun danger, en compagnie du taximan. Mais c’était sans compter avec certaine nouvelle forme de banditisme qui se développe à Bamako. A quelques kilomètres du lieu où devaient se rendre les deux dames, le taximan, son plan bien en tête, avait fait un premier arrêt pour soit disant aller se soulager. Il s’excusa au préalable auprès de ses deux passagères, avant de garer le véhicule au bas coté de la route. Il avait déjà bien planifié son coup, qui consiste à profiter d’un endroit discret pour dépouiller les deux dames.
A quelques encablures de leur destination, il (le taximan) s’arrêta à nouveau. Il confie à ses deux clientes que la voiture dégageait une odeur qui présage d’une panne. Il descendit du véhicule et, à la grande surprise des deux dames, il tire de sous son siège un coupe-coupe à la lame très tranchante. Sans hésitation, il assena un premier coup de lame à l’une d’elle et l’autre qui tenta de l’arracher l’arme blanche a été gravement blessée à la main. Tenues, il leur demandant de vider le contenu de leurs sacs si elles veulent avoir la vie sauve.
Prise de peur, les deux dames n’ont eu d’autre choix que de s’exécuter. Le chauffeur indélicat ramassa d’un geste machinal tout ce que les deux dames avaient comme argent, et autres objets de valeurs, avant de disparaitre.
Une fois de plus, l’insécurité (rampante à Bamako) venait de faire de nouvelles victimes. Ce fait divers, est l’occasion d’attirer l’attention de la population sur cette nouvelle forme de banditisme, qui permet à certains chauffeurs de taxis de dépouiller leurs clients de leurs biens. Avant d’emprunter un taxi, il est conseillé de prendre toutes les dispositions : Numéro de la voiture et avoir l’œil ouvert tout au long du parcours.
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