La charmante Coumba, Assistante de profession, est une fille pas comme les autres. D’une beauté rare, elle dispose d’une belle forme que Dame nature a façonnée à sa manière. Cette charmante demoiselle, d’une poitrine généreuse, vient de franchir ses 30 ans. Malgré ce don de la nature dont elle dispose, elle ne parvenait pas à rencontrer sa «seconde moitié» pour un bonheur conjugal.
Elle avait un désir ardent de se marier comme les autres filles de sa promotion et de son quartier, peu importe le prix à payer. Pour n’être toujours pas mariée, à son âge (30 ans), elle avait tout vu et tout entendu. Son malheur était que les hommes qui se présentaient à elle, n’avaient seul but que de la découvrir … puis continuer leur chemin. Mais, grâce à une amie du quartier, elle tomba sur El Hadj Sékou Traoré alias «Beau gosse», un Transitaire disposant d’assez de moyens. Cet homme était vraiment en quête d’une femme, car ayant déjà la quarantaine et étant marié depuis cinq ans avec Sabou, celle-ci ne parvenait pas à tomber enceinte pour le bonheur du foyer.
El Hadj Sékou Traoré n’hésitait donc pas un seul instant à mettre les moyens nécessaires pour avoir un enfant. Coup de chance, sa rencontre avec Coumba finira par porter ses fruits. Il n’ira pas par quatre chemins pour apporter la nouvelle à sa femme à la maison. Cette derrière qui traînait une maladie qui faisait d’elle une infertile, accueillit chaleureusement la nouvelle et demanda à son mari de célébrer le mariage pour qu’elle arrive à la maison. En un temps record, le mariage est donc célébré et depuis lors, les deux femmes vivent dans la même concession avec leur mari.
Sabou qui est une commerçante au grand marché de Bamako, prenait Coumba comme sa petite sœur. Après neuf mois de grossesse, celle-ci accoucha de deux filles (jumelles), et cela, pour le plus grand bonheur du foyer. El Hadj Sékou et sa première femme Sabou mettaient tout à la disposition de Coumba pour qu’elle puisse récupérer sa forme, après son accouchement. Selon nos sources, il arrivait même que Sabou amenait les enfants au marché pour permettre à leur mère de se rendre à son travail.
Les deux premières années, tout était rose entre les deux femmes et leur mari. Mais, il a suffit que Coumba apprenne par son mari que Sabou, par la grâce de Dieu, est enceinte d’un mois pour que tout change dans la maison. Déprimée, Coumba se rendit chez le marabout Issiaka pour solliciter son aide afin de faire partir sa coépouse. Elle trouva celui-ci devant ses livres, ses tablettes et son tas de sable. Le marabout fit savoir à Coumba que cela était bien possible, mais à condition qu’elle débourse une importante somme d’argent et qu’elle fasse des sacrifices assez complexes.
Dans l’impossibilité d’honorer la requête du marabout Issiaka, elle accepte alors la seconde proposition de ce dernier : faire l’amour. Après quelques moments d’hésitation, Coumba accepta l’offre et se livra au marabout. Deux jours après, elle retourna chez le fameux Issiaka pour ramener la potion «magique» qui devait permettre de chasser sa coépouse de la maison. Mais, Dieu n’était pas de son côté, car elle fut surprise par sa belle-mère qui vivait également dans la maison. Cette bonne vieille dame conseilla donc à son fils de ne pas manger la nourriture de Coumba, car elle venait de la surprendre, mettant une potion dans sa sauce.
A table, Coumba qui avait reçu du marabout comme consigne de ne pas goûter le repas, une fois à table, soutenait qu’elle n’avait pas du tout faim. Pour sa part, le mari étant bien averti par sa mère, trouva une astuce. Il donna ce plat au chien de la maison qui, en moins de cinq minutes, mourut. Ebahi, El Hadj Sékou Traoré demanda tout simplement à Coumba de plier bagages et lui retira ses deux enfants. Toute honte bue, Coumba regagna sa famille parentale où elle eut tant de mal à expliquer ce qui lui était arrivé. Oh jalousie, quand tu nous tiens !
Destin GNIMADI