Son intention était de rendre sa fille plus belle et plus coquette. Elle lui donna la chose la plus horrible ici bas: la mort.
C’est arrivé à Kati le mois dernier, dans ces salons de coiffures à ciell ouvert où les femmes se regroupent pour stresser leurs clientes. C’est là que cette maman a emmeneé sa fillette de 3 ans pour la rendre plus belle.
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Ces tresseuses sont rigoureuses et parfois même sevères. Avec de pétits fouets, elles menacent soivent les enfants recalcitrants afin qu’elles se tiennent tranquilles le temps que dure la tresse. Certaines enfouissent la tête de l’enfant entre leurs jambes sans se préoccuper de ses pleurs. C’est un scénario similaire qui a été fatal à la fillette. Elle a beau crié, ni la tresseuse, ni sa maman ne lui accordaient la moindre attention, l’essentiel étant de finir le travail entamé. Las de crier, l’enfant se tut. Elles crurent qu’elle s’était endormie. Non, la mort était survenue par etouffement à leur insu. Une fois la tresse achevée, la mère porta l’enfant en califourchon sur son dos, t regagna le domicile, le fit coucher dans son lit et poursuivit ses activités domestiques. Le père arriva ensuite et demanda des nouvelles de sa fille. La mère lui indiqua tout simplement qu’ele dormait depuis chez la tresseuse du coin. Le père le rejoignit et tenta de le reveiller. En v ain. Il dut rendre à l’évidence. L’enfant n’était plus de ce monde. Quand la mère se rendit ciompte à son tour du malheur, elle failli devenir folle. Fou de colère et de douleur, le père envoya et la mère et la tresseuse à la Gendarmérie où elles furent retenues pour les besoins d’enquête. Une chose est sure: on ne donne pas déliberement la mort à sa propre fille. Faut-il dès lors continuer à en rajouter à la douleur de cette malheurese mère? K. Diallo
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