Faculté des sciences juridiques : Coups de poing entre professeurs

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    La scène se déroule à la Faculté le jeudi 11 septembre 2014. Deux professeurs se sont battus comme sur un ring. Il s’agit d’Issa Sidibé, chef de service de la scolarité, et de Mamadou Samassékou, chef DER, c’est-à-dire directeur des études.

     

     

    Après les examens de fin d’année, les professeurs de la faculté siègent dans des commissions qui fixeront les résultats des examens, résultats qui doivent être proclamés incessamment, la première date, le 10 septembre 2014, n’ayant pu être tenue. Compte tenu du retard accusé, que cela a accusé, le vice-doyen de la faculté, Kissima Gakou, a pris la décision de renforcer les effectifs des commissions.

     

    Lorsque Samassékou, chef de la commission chargée des résultats de la 4ème année et chef DER, constate la présence de nouveaux membres dans sa commission, il leur ordonne de quitter la salle. “Je ne suis pas informé de votre participation à cette commission de travail”, leur annonce-t-il. Les intéressés lui expliquent que c’est Issa Sidibé, chef du service de la scolarité, qui, sur instruction du vice-doyen, les a autorisés à venir siéger dans la commission. Le chef DER s’en va interpeller Issa Sidibé sur la question: Sidibé confirme avoir obéi aux instructions du vice-doyen. Le chef de DER, accusant Sidibé de collusion avec le vice-doyen dans ce qu’il considère comme un complot, lance des mots peu amènes à son interlocuteur. Violente dispute. Les collègues interviennent pour tenter de calmer les deux bonshommes. En vain. Les deux professeurs en arrivent aux mains, à la manière de lutteurs sénégalais. Ils échangent coups de poing et de pied jusque dans le bureau du vice-doyen où combat gagne d’ailleurs en ampleur. Selon les témoins, c’est Issa Sidibé qui a eu physiquement le dessus: il a terrassé le très colérique Samassékou et s’est assis sur sa poitrine, le rouant de coups. Certains témoins notent, avec une pointe d’ironie, que le combat s’est déroulé un 11 septembre et que le chef DER, Samassékou, a eu son Ben Laden !

     

    Abdoulaye Koné

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    8 COMMENTAIRES

    1. Mr le journaleux vraiment il faut nous épargnés de vos bêtises
      Y’a d’autres choses plus intéressantes que ces articles, qui n’honore pas du tout notre peuple et particulièrement l’éducation

    2. Avec tout cela, y-a-t-il encore lieu de s’étonner de notre système judiciaire? Quand les profs des futurs acteurs de la justice se rendent justice, que dis-je, tombent aussi bas que de se casser la gueule, qu’Allah aide le Mali.

    3. Vo0ila encore un bon exemple de notre enseignement superieur. c’est tres dommage et ces 2 doivent subir des sanctions disciplinaires.

    4. désolé, au lieu de convaincre par les arguments ;ils transforment l’enceinte universitaire en cirque gravissime ; Sidibé(peul) samassekou(forgeron)se battre au mali cela n’arrive jamais ; ils sauront la réalité

    5. Koné, tu racontes du n’importe quoi! Je suis prof et témoins des faits!Issa Sidibé et Kissima sont de vrais bandits qui ne sont animés que par l’odeur de l’argent facile!Ces deux font partie de la pègre de l’enseignement supérieur!
      C’est Issa Sidibé qui a agressé Samassekou en lui donnant un coup de poing!
      Une simple question de bon sens: Comment peut on désigner des membres d’une commission d’examen à l’insu du président de ladite et sans lui signifier la dite décision?
      A mon avis les autorités universitaires doivent chercher à situer les responsabilités et prendre les sanctions qu’il faut!
      C’est une vraie honte!

        • Oh que si, il y en a une petite. Les fautes, il faut faire avec. L’essentiel c’est de comprendre. 😉

      • Mon cher Abdoulaye Koné!
        Tout d’abord notez que DER veut dire Département d’Etudes et de Recherches. Aussi je t’invite à arrêter de débiter des inepties. Il nous est revenu en tant que Professeur de constater que: Issa Sidibé et Kissima Gakou ont un gout très prononcé pour le FRIC. Ils ont mis en place une stratégie leur permettant de mieux tirer profit de l’enseignement supérieur. Selon les premières informations en notre possession c’est bien Issa Sidibé qui a agressé Samassekou en lui assénant un mémorable coup de poing dont il se rappellera chaque 11 septembre. Il revient maintenant à l’administration scolaire de mener ses enquêtes et de situer les responsabilités. Si les deux amateurs de PUGILAT doivent êtres suspendus pour rixe grave et trouble à l’ordre public dans le domaine universitaire il le faut. Des attitudes qui déshonorent les enseignants.

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