Explosion de camion-citerne : Le bilan s’alourdit

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    Mais toutes les dispositions sont prises par administrer les soins requis aux brûlés qui sont encore hospitalisés dans les hôpitaux. Mais, ils sont pour la plus grande majorité brûlés, soit au deuxième, soit au troisième degré

    L’opinion nationale s’était émue et indignée de l’explosion d’un camion-citerne, mardi dernier, sur l’avenue de l’OUA, précisément sur la bretelle qui passe devant l’hôtel « Colibris ».

    Le bilan provisoire faisait état de six morts et d’une quarantaine de brûlés par les flammes de l’explosion. Ces blessés avaient été acheminés, par les agents de la protection civile, dans les établissements publics hospitaliers de la place pour y recevoir les soins requis.

    Selon les informations recueillies auprès des établissements hospitaliers, le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Gabriel Touré avait reçu les 48 blessés dans un premier temps avant d’en référencer certains à d’autres établissements, notamment le Point G (6), l’hôpital de dermatologie de Bamako (4), l’Hôpital du Mali (3), l’hôpital de Kati (6).

    Le Centre de santé de référence (Csref) de la Commune VI aussi a reçu 2 brûlés. Et Gabriel Toure, lui-même, a hospitalisé 27 blessés. Il faut préciser que les blessés qui ont été évacués dans les structures de soins étaient dans la grande majorité brûlés, soit au deuxième degré, soit au troisième degré. Malheureusement, 48 heures après le drame, le bilan s’est alourdi. A la date du 26 septembre, Gabriel Touré avait enregistré 4 décès parmi les brûlés qu’il a admis en hospitalisation.

    Les six personnes corrodées par le feu qui avaient été admises au CHU du Point G sont toutes décédées. L’hôpital de dermatologie a aussi perdu un brûlé sur trois reçus pour des soins. Un autre brûlé s’est éteint sur les trois hospitalisés à l’Hôpital du Mali. Sur les six blessés évacués sur l’hôpital de Kati, un a été libéré.

    Les médecins ont estimé qu’il était hors de danger. Mais les autres sont toujours hospitalisés. Le Csref de la Commune VI aussi garde toujours ses deux brûlés en hospitalisation. Selon un responsable du département de la Santé et des Affaires sociales, joint au téléphone, toutes les dispositions ont été prises pour améliorer la prise en charge des blessés.

    A cet effet, la tutelle a payé neuf climatiseurs (des armoires), des moustiquaires et des draps pour que les blessés soient dans les conditions requises. En outre, tous les médicaments ont été pris en charge par les structures hospitalières, dont le personnel reste aux petits soins des blessés.

    Il faut toucher du bois pour que le bilan ne s’alourdisse pas davantage. Mais, la situation ramène sur le tapis la question de la circulation des camions citernes et autres gros-porteurs sur les artères principales dans la journée et interpelle les autorités compétentes.

    Bréhima DOUMBIA

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    7 COMMENTAIRES

    1. Les entrepôts ou parkings des citernes à 50 km au moins des agglomérations, puis multiplier les véhicules de transport des RIA (s) (robinet d’incendie armée) à gaz, à poudre ou liquide à la hauteur des dangers plutôt que des extincteurs, démolir très rapidement tout kiosque ou construction qui cache les poteaux d’incendie ou les voies qui mènent aux Poteaux d’incendie, encore merci pkagame pour la contribution.

    2. Les entrepôts ou parkings des citernes à 50 km au moins des agglomérations, puis multiplier les véhicules de transport des RIA (s) (robinet d’incendie armée) à gaz, à poudre ou liquide à la hauteur des dangers plutôt que des extincteurs, mais merci Pkagame pour la contribution.

    3. La petite citerne navette de 14000 L qui a explosé tuant 7 personnes etc.. est un avertissement! Si c’est une citerne de 45000L ou de 60000L (celles ci circulent a travers Bamako par centaine a chaque heure) l’explosion serait proportionnellement 4x plus puissante et en composition 40x plus dangereuse que celle de la citerne 14000 L. Et les stations services Shell et Oryx qui sont a cote seraient embrasées (que DIEU nous en garde amen) …et ces stations ont en moyenne 100 000 L de carburant dans des cuves enterrées… leur explosions que (que DIEU nous en garde encore!) peuvent causer des déflagrations aussi puissantes que frapper de quartiers au-delà des ambassades du Marco et d’Algérie a Daoudabogou etc..

      QUE EST QUE NOS AUTORITÉS FONT D’EFFICACE EN ANTICIPATION ? nada! foy! nothing! rien! 000000000! Sauf les “communique du gouvernement” …. ” le ministre s’est rendu sur le terrain” APRÈS LES MORTS!

      CE QU’IL FAUT FAIRE POUR PRÉVENIR DE GRAVES EXPLOSIONS DE CITERNES ET DE STATION SERVICES :

      1. Interdire l’accès des camions citernes ( gros porteurs de 20 000 A 60 0000 L) aux zones urbaines (villes ex., KAYES, BKO, Segou etc..). En contrepartie, construire des entrepôts (parkings) des citernes au minimum a 15km de zones urbaines (villes) sur des larges sites équipés de logistiques de sécurité (sapeurs pompiers, grue-remorques etc..). Ces sites vont naturellement attirer les garages et ateliers mécaniques ( de rapatrions) etc.. hors des villes.

      2. Donner accès aux seules mini-citernes navettes (10 000 a 20 000 L) qui assureront les livraisons de ravitaillements des stations services et autres. Ces mini citernes doivent être sous un contrôle de stricte des standards de sécurité (inspections de visite techniques, extincteurs etc..)

      3. Réduire sur le nombre des stations services qui se prolifèrent ainsi que mettre un contrôle stricte sur leur standard de sécurité (extincteurs affichés, formation obligatoire du personnel sur l’utilisation de ces outils etc..)

      4. Formation spéciale au sein de nos services des sapeurs pompiers sur l’incendie des citernes et de stations services… des unités formées et équipées en la matière.

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