Explosion à l’aéroport Bamako-Senou : 1 mort et d’importants dégâts matériels

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    Un mort et d’importants dégâts matériels estimés à près de 2 milliards FCFA, c’est le bilan enregistré à l’aéroport Bamako-Sénou le vendredi 5 novembre dernier suite à une explosion au niveau d’un puits de Kérosène.

    En effet, c’est aux environs de 2 heures du matin que le puits situé vers l’accès de service (avant le parking, près du garage de la société ASAM) a explosé.

    Selon nos sources, le pompiste du jour était en pleine activité illégale, c’est à dire qu’il volait tout simplement du kérosène qu’il dissimulait dans un minibus appartenant à la société ASAM.

    Les mêmes sources témoignent que plusieurs bidons de 20 litres déjà remplis se trouvaient dans le minibus stationné prés du poste de la brigade spéciale de la gendarmerie.

    Lorsque l’indélicat pompiste finit son opération, il voulut fermer la vanne du conduit de kerozene.

    Et, c’est en ce moment, qu’il y a eu une source de chaleur, et l’explosion se produit.

    Le bus de transport des passagers de la salle d’embarquement à l’avion, une navette, un groupe électrogène d’une valeur de plus de 200 millions FCFA, un pousse-bag, et toutes les installations de la pompe dudit puits ont été carbonisés.

    Le pompiste indélicat quant à lui a été cuit sur les lieux avant de rendre l’âme à l’hôpital.

     

    Heureusement, l’intervention rapide et efficace des pompiers permettra de limiter les dégâts. 

    Selon une source anonyme, le pompiste victime de l’explosion aurait été interrogé pendant ses derniers instants par la gendarmerie. Le contenu de sa déposition restera secret.

    Mais les langues commencent à se délier autour de cette affaire.

    D’autres témoignages signalent que, le vol de kérosène est une pratique vielle de plusieurs décennies, sans aucun doute  avec la complicité de certaines autorités des lieux et qui se pourléchaient les babines.

    A n’en pas douter, les enquêtes ainsi ouvertes permettront de démasquer les vrais barons de cette mafia.

    Par ailleurs, il y a des questions qui méritent des réponses : que faisaient les gendarmes au moment où le voleur opérait et stockait son butin dans un bus garé juste devant leur brigade ?

    Comment et pourquoi, le bus d’une société comme ASAM peut-il être utilisé pour transporter du carburant ?

     

    Malick Camara

     

        

     

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