Grand pourvoyeur d’emplois à travers ses deux autres établissements, le supermarché “La Fourmi” et le restaurant “Le Relax”, le patron du night club “Le Byblos ” au quartier Hippodrome, continue de faire parler de lui. Il est soupçonné d’exploitation professionnelle et de harcèlement à l’égard de son personnel féminin.
Il y a trois semaines au Liban, une image insolite faisant état de sévices commis par un employeur libanais sur son employée éthiopienne, a fait le tour du monde. Dans les commentaires, de nombreux téléspectateurs et lecteurs du site web de France 24 de par le monde n’ont pu cacher leur indignation face à ce que certains qualifient de banal fait divers qui a fini par prendre une tournure dramatique. Fatiguée d’encaisser les caprices de son employeur, la victime, Alem Dechasa, s’est suicidée dans sa chambre de l’hôpital psychiatrique du couvent de la Croix (Liban). Dès lors, c’est le monde entier qui a découvert à partir de ce suicide l’autre face de certains employeurs, qui nous croient encore au Moyen âge.
Au Mali, l’affaire semble lever un pan du voile sur le mode d’exploitation de certains chefs d’entreprise libanais. A partir des commentaires du suicide de l’éthiopienne en Liban, Alem Dechasa, pratiques abominables dans certains établissements libanais à Bamako se sont révélées. Selon des sources généralement bien informées, dans un groupe d’établissements privés de la place, en l’occurrence “La Fourmi, Le Relax, Le Byblos “, elles sont nombreuses les femmes à être soumises à des pratiques qui frisent l’exploitation de l’homme par l’homme, le harcèlement en tout genre avec à la clé le licenciement abusif.
Il y a un mois deux employées d’origine étrangère ont été soumises à toutes sortes de sévices avant d’être jetées à la porte comme des malpropres. Les deux employées avaient eu le tort de réclamer leur salaire à l’employeur. Sans autre forme de procès (préavis), “les parias” de la société ont été sommées de dégager sous peine de faire face à la police.
Pour avoir refusé de céder à l’intimidation du maître de céans, les deux employées ont reçu la visite d’un quidam qui s’est présenté comme un agent de la police en mission pour les faire partir de gré ou de force. Il a fallu que cette énième intimidation montre ses limites pour que le patron de l’entreprise daigne leur payer leur salaire et leur remettre leurs documents de voyages qui étaient confisqués.
Droit de cuissage
De sources bien introduites lèvent le voile sur le mode opératoire du patron des établissements “La Fourmi, Le Relax, Le Byblos “, Moussa Tanouss.
” Il ferait venir de jeunes dames ou filles de l’étranger pour servir dans son night-club
“Le Byblos “. Dès leur arrivée à Bamako, elles sont entassées dans un appartement avant de se voir retirer passeport et billet d’avion retour. Le hic est qu’il y a généralement une différence entre le travail pour lequel elles ont été recrutées et leurs occupations réelles. La moindre hésitation prédispose à des sanctions qui vont des injures, menaces, non paiement de salaire jusqu’au licenciement“, dit-on.
Selon nos sources, tout se fait comme pour prédisposer les pauvres employées à une situation de faiblesse, matrice de tous les vices. Des employées venant de loin, seraient même privées de liberté. On leur interdit de parler autre langue que l’anglais. Cela pour éviter qu’elles se familiarisent avec des clients généralement francophones.
Cela constitue une première perte d’identité pour elles. D’où leur envie de vite retourner au bercail. Ce qui n’est sans heurt. Car, du côté de l’employeur, on n’imagine mal qu’on a fait venir à coup de millions une employée qui ne comble pas les attentes.
Ce qui est aberrant dans tout cela, c’est le silence coupable des autorités qui sont soupçonnées de complaisance vis-à-vis une entreprise connue pour ses frasques.
En tout état de cause fermer l’œil sur ces pratiques dans notre pays contribue à ternir l’image de notre pays citée dans les exemplaires d’hospitalité dans le monde ; à entraver les combats multidimensionnels pour la défense des droits des femmes au Mali dont certaines ont les frais d’exactions de tout genre des rebelles du MNLA et d’Ansar Dine à Gao, Kidal et Tombouctou.
Affaire à suivre.
Ben Dao
Si l’information au liban provient de France 24, N’y croyez pas car il n’ya pas plus menteur que cette chaine dans le monde francophone!
Ceci dit en passant , ceci ne semble pas un fait nouveau Mali où on a l’impression que les mots honneur et dignité ont été mis dans les oubliettes sous prétexte de pauvreté! Nos veiux nous ont appris que “ka allah to san fè i tè douga massa koro yé ka bin doun”! On nous a parmé de même situation avec une chinoise Je suis étonné, ébahi de voir avec quel riridicule, certains, arborant joyeusement le nom de journaliste, se complaise dans leur ignorance crasse tant le platitude deleur propos et l’absence totale d’analyse des faits est ridicule, voir inexistante!
Les puschistes n’ont qu’a se tenir tranquilles! Quel blanc seing à des pseudo présidents qui ne sont là que pour dépouiller leur peuple se drapant sous le couvert d’élection, voire de nomination pour certains tant elles sont truquées? L’on me retorquera sans doute que des dispositions dans les constitutions existent pour destituer ces regimes? mais lesquelles? uniquement l’assemblée nationale/parlement dans la pliupart de ces constitutions! Quand une connivence sans nom bati sur des interets sordides et particuliers acquis dans la triche, le vol à découvert, existe entre le legislatif avec assez souvent la bénédiction du judiciaire qui dans la plupart de ces pseudo démocratie est la 5ème roue du carosse, à la solde de l’exécutif, voulez vous que les peuples se taisent? On va encore nous sortir la fameuse théorie de marche pacifique, etc! Ca change quoi? dans le cas malien, qui du legislatif (exception faite d’un partià n’a pas cautionnés les derives affairistes du regime ATT tant dans la gestion courante des affaires que de celles spécofiques du Nord?
Et des soit disant journalistes démocrates veulent nous donner des leçons de savoir vivre en démocratie, preferant s’attirer les bonnes graces de ce syndicat de chefs d’états mal élus, allant de cet fait faire leurs éloges tout en oubliant le devoir d’analyse critique qui est le bien fondé, la raison d’etre de leur plume dans ce noble métier qu’est dinformer sainement le peuple!
Si vous pensez vraiement que c’est les militaires qu’il faut menacer, cette frange noble du peuple au lieu des dirigeants pour qu’ils gouvernent selon les principes et lois; alors que Dieu ait vraiement pitié de vous en vous donnant plus de jugeotte
C’est vraiment dommage que dans ce pays tous s’achètent.Si la police ne reagit pas dans une semaine, moi je le ferai en ce moment là on verra bien ce que fera notre police.Hé amateurs de ce boite de nuit faites atention !!!!! ces libanais sont des pirates.
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