Samedi 29 Août dernier dans la localité de Tinkélé à une quinzaine de kilomètres de Ouéléssebougou. Des braqueurs armés jusqu’aux dents interceptent des en provenance de Sélingué forains et s’appliquent à les dépouiller. Un groupe parvint à filer et informer ensuite la brigade de Gendarmerie de Ouéléssébougou.
Comme réactions, les Gendarmes présents leur firent part de leurs regrets de ne pouvoir intervenir faute de moyens : pas de véhicules, pas d’armes ! Il n’en fallait pas plus pour susciter un gros incident d’avec les populations lesquelles les traitèrent de tous les noms.
Il faut dire qu’il existe, en maints endroits, un gros déficit de confiance entre les citoyens en général, et les autorités, du plus haut sommet de la pyramide, à la base.
Si le déficit de moyens est le plus souvent évoqué, l’on déplore aussi, un manque de volontarisme et d’engagement de la part des intervenants.
B.S. Diarra
Simple comme moyen de justification d’une inertie professionnelle, n’est ce pas? Pourquoi nos “braves” policiers et gendarmes n’évoquent jamais cet argument pour se rendre aux postes de contrôles dont certains sont à plus de 10 Km de leur unité? Pour racketter, on s’exécute avec zèle et abus mais face au péril, on est dépourvu de moyen.
Il est vraiment temps de sévir contre l’inertie des hommes chargés de la sécurité générale.
VIVE LA REPUBLIQUE
Comments are closed.