Evasion de Mohamed Ali Ag Wadoussène : Les trois complices de Soumi arrêtés et présentés devant le juge

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    Dans le cadre d’une vaste opération lancée le 15 août contre les évadés de la Maison d’arrêt de Bamako par les éléments de la Sécurité d’Etat, et qui a abouti au lynchage de Soumaïla Dembélé alias Soumi, les éléments de la Brigade de recherche du 10ème arrondissement, sous la conduite du Commissaire Isaac Théra, ont neutralisé les trois complices de Soumi.

     

     

    Evasion à la maison centrale d’arrêt de Bamako : Mohamed Ali Ag Wadoussene Joue son va-tout
    Mohamed Ali Ag Wadoussene

    En effet, c’est grâce à une parfaite coordination des actions menées concomitamment sur le terrain par la Brigade des recherches du 10ème arrondissement et les éléments de la Direction générale de la Sécurité d’Etat que les trois complices du fugitif Soumaïla Dembélé alias Soumi ont été appréhendés.

     

    Il s’agit d’Ousmane Traoré, dit Youssouf, 18 ans, réparateur de motos domicilié à Niamakoro Chiebougouni, le logeur de Soumi; de Moussa Dembelé, petit frère de Soumi, 27 ans, né en Côte d’Ivoire, apprenti chauffeur domicilié à Chiebouguni et d’Ibrahima Ly, 25 ans, né à Bamako, commerçant, domicilié à Magnambougou.

     

     

    Pour rappel, c’est dans une opération digne d’un film de western que Soumi et sa Bande avaient été piégés par la Sécurité d’Etat. Après l’arrestation du terroriste Wadoussène, suivie de celle de sa copine Koumani Diabaté, le malfrat Soumaïla Dembélé, complice du terroriste dans l’évasion de la grande prison de Bamako, avait réussi à quitter le Mali pour se rendre en Côte d’Ivoire, le 27 juillet 2014, grâce à la complicité de son frère Moussa Dembélé et de Youssouf Traoré, réparateur de motos à Faladiè,

     

    Appâté par un coup de fil depuis Kayes, lui proposant «une opération juteuse» dans la capitale du Khasso. Il débarqua à Bamako en catastrophe avec ses complices, le jeudi 14 août aux environs de 4 heures du matin. Il fut accueilli et logé par le réparateur de motos Youssouf Traoré.

     

    Ce qu’il ne savait pas, c’est que les éléments de la SE avaient déjà peaufiné un plan astucieux pour l’appréhender avec sa bande. Aussi furent-ils soumis à une surveillance humaine. Celle-ci durera toute la journée du jeudi 14 août.

     

    Pendant la matinée de vendredi 15 août, Soumi prit contact avec un vendeur de motos à Golonina, près du cimetière. C’est alors que les éléments de la SE décidèrent de l’arrêter, en même temps que ses deux compagnons.

     

     

    A quelques mètres de son lieu de rendez-vous, Soumi qui réalisa enfin qu’il était tombé dans un piège et décida de rebrousser chemin. Alertés, ses deux complices ouvrirent aussitôt le feu sur les agents de la SE. Ces derniers ripostèrent. C’est au cours d’une chaude course poursuite dans le quartier que Soumi fut touché à l’épaule. Il s’écroula au niveau des bureaux de l’Huicoma de Golonina.

     

     

    Au moment où les éléments s’apprêtaient à lui passer les menottes, la foule en furie se rua sur lui, malgré les tentatives des forces de l’ordre de le soustraire à la clameur publique. Il finira par rendre l’âme.

     

     

    Concomitamment, au cours de la même opération, ses complices Youssouf Traoré, Moussa Dembélé et Ibrahim Ly furent neutralisés par les limiers du 10ème arrondissement et remis aux bons soins de la Sécurité d’Etat..

     

    Pierre Fo’o Medjo  

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