Mais pourtant c’est ce à quoi nous assistons en ce moment dans certains endroits de notre cher pays, notamment dans la ville de Sikasso. Des maliens qui empêchent d’autres maliens d’exprimer et de manifester leur soutien et leur appartenance politique à un candidat. Tel a été l’acte posé par ce commissaire de police du 1er arrondissement de la ville de Sikasso, Adama Diarra, qui se croît être certainement au dessus de la Loi. Sinon comment peut-on comprendre le comportement de ce Poulet Major « Commissaire Adama Diarra » ?
Dire que de nos jours, qu’un malien puisse se comporter de la sorte voulant coûte que coûte empêcher des citoyens maliens comme lui de se manifester en faveur du candidat de leur choix. Un comportement malsain, qui ne peut avoir d’autres mots pour le qualifier. Et cela, après plus de vingt ans de démocratie. Notre « Poulet Major » serait-il en mission ? De Qui ? En tout cas, il y a lieu de voire les fondements de cette interpellation dans une eau bien distillée.
Le mardi 20 septembre 2011, alors qu’ils étaient en plein dans les préparatifs de la fête du 51ème anniversaire de l’accession de notre « Maliba » à la souveraineté nationale et internationale, quand Modibo Sidibé « homonyme de l’ancien PM » et non moins Président des Forces Citoyennes de Soutien aux Actions de Modibo Sidibé à Sikasso ; Abdoul Karim Sylla dit Krimau et la présidente de l’Association des Femmes Rurales du Mali, Alima Traoré furent interpellés dans les locaux du 1er Arrondissement de la police de Sikasso, pour répondre à de l’idiotie d’un Commissaire, qui a dû oublier les prérogatives des missions qui lui sont confiées par les plus hautes autorités.
Pourquoi un tel comportement de la part d’un Commissaire de police ? Vraiment toute la question est là ! Ce qui est sûr en matière de démocratie, le libre choix est à la volonté de tout citoyen ; personne ne peut obliger son prochain à emprunter le même chemin que lui. On choisit librement et non par la force, sinon la démocratie n’aurait pas son sens. Que cela soit compris par toutes et tous.
Par Zhao Ahmed A. Bamba