Et si on en parlait : Parc national du Mali Un lieu de débauche par excellence !

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    Inauguré dans la ferveur du Cinquantenaire du Mali sous le label du Prince Aga Khan, le nouveau Parc national de Bamako présente un visage certes attrayant, mais hélas, avec un relent de prostitution et de débauche, en parfaite contradiction avec nos us et coutumes. Des faits sur lesquels malheureusement les pouvoirs publics maliens ferment les yeux.

    Conçu pour être un espace de détente et de loisirs, le Parc national est devenu de nos jours un «paradis» où la débauche a fait son nid. Allez-y voir, cela vous donnera du tournis ! Financé à hauteur de milliards de nos francs, le Parc donne aujourd’hui une autre image à notre capitale. C’est l’une des grandes réalisations du président ATT qui est bafouée et foulée aux pieds pour des intérêts sordides. Sinon, comment comprendre qu’un tel joyau puisse se transformer en lieu de débauche et de délinquance juvénile ? Incroyable, mais vrai : des amants en plein jour en train de s’embrasser et de s’enlacer au vu de tout le mode ; des enfants âgés d’à peine 15-16ans se droguer ou se souler la gueule.

    Le spectacle est ahurissant ! Toutes les bêtises du monde sont permises. Pendant ce temps, les agents de sécurité et les vigiles s’amusent, disons plutôt qu’ils se plaisent à admirer ces scènes, à la limite de l’idiotie humaine. «Nous avons maintes fois informé la Direction du Parc des imbécilités qui se font dans le jardin, mais elle est toujours restée sourde à nos dénonciations», nous confie une femme profondément choquée de ce qu’elle a vu sur les lieux.

    Le Parc est-il devenu une «chambre de passe» comme c’est le cas dans les bars, maquis et autres cabarets de la capitale ? Et cela se passe au pied de Koulouba ! Peut-être qu’il faudrait que le président ATT qui passe toujours par là, y fasse un tour pour se rendre compte que sa réalisation est au bord du gouffre ! Et pendant ce temps, que font les responsables chargés de la gestion du Parc ? Rien, sinon jeter leur dévolu sur les agents de sécurité et les vigiles. Ils me diront qu’ils sont en nombre insuffisant. Mais si tel est le cas, pourquoi ne pas en recruter assez ? Pourquoi ne pas mettre en place un code de bonne conduite pour tous les usagers du Parc ?

    A cette allure, il faut bien craindre que les badauds du marché Dabanani ne trouvent là une occasion en or pour leurs «affaires». Il est donc temps de situer les responsabilités et de remettre le Parc national sur de bons rails.

    Bruno LOMA

     

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