Escroquerie et abus de confiance : Korotoumou Daou s’évade de la gendarmerie de Faladié avec la complicité d’un gendarme

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    Pour s’assurer de la confiance de Djénéba Diawara, l’Ivoirienne fait un premier voyage en Côte d’Ivoire. Sans problème. Djénéba Diawara lui avait donné 85. 000 Fcfa. Après la vente, Djénéba Diawara remettra tout son argent (le capital et les bénéfices) à Korotoumou Daou, histoire de renforcer son capital et d’en tirer plus de bénéfice. Pour ce second voyage, elle n’ira pas non plus. Faisant ainsi confiance à son amie Korotoumou qui connaît très bien la route, tout comme les vendeurs de coco et les transporteurs.

    Avec l’argent de Djénéba Diawara, Koro prend la route d’Abidjan pour aller acheter la marchandise. Avant son départ, elle rassure son amie de faire vite parce que les cocos marchent bien à Bamako et les bénéfices sont rapides. Djénéba Diawara ne se doutait de rien. Jusqu’au moment où elle se rendit compte que ce deuxième voyage avait pris beaucoup plus de temps que le premier. Car plusieurs jours après son départ, Koro ne faisait toujours pas signe et elle ne répondait plus aux appels téléphoniques de Djénéba Diawara.

    Connaissant bien la capitale ivoirienne, après 3 mois d’attente, elle se voit obligée de faire le déplacement. Arrivée à Abidjan, Djénéba Diawara met du temps avant de retrouver Korotoumou Daou. Quand ce fut fait, Koro remplit alors le «mou» de Djénéba Diawara d’histoires aussi improbables qu’invraisemblables, avant d’avouer avoir abusé de sa confiance.

    À force de courage et d’abnégation, Djénéba se bat dans la capitale ivoirienne pour obtenir au moins la moitié de son fonds de commerce : 750. 000 Fcfa. Avec à la clé, l’engagement de la sœur de Koro, une femme fortunée, de lui payer le reliquat. Mais celle-ci s’y refusera plus tard. Entre-temps, Djénéba Diawara, qui était restée dans la capitale ivoirienne, se retrouve presque les mains vides. Fatiguée, humiliée et trimballée, elle se «débrouille» pour pouvoir revenir à Bamako. Depuis maintenant deux ans, elle court derrière son argent.

    Après son retour au pays, disons à Bamako, Djénéba Diawara prendra du temps avant de reprendre son petit commerce au marché de Banankabougou. Jusqu’au jour où, à sa grande surprise, elle aperçoit Korotoumou Daou dans les alentours du marché de Banankabougou. Sans autre forme de procès, elle la conduit à la gendarmerie de Faladié. Où un gendarme, un certain Bagayogo, consignera dans un PV tous les détails de cette affaire aux allures d’escroquerie ou d’abus de confiance. Korotoumou Diawara passe aux aveux et s’engage à payer les 750. 000 Fcfa restants.

    Maintenue dans les liens de la détention, au violon, le jour de son arrestation, Korotoumou Daou en était sortie le même jour, et multipliait les va-et-vient dans la cour de la gendarmerie, scotchée comme jamais à son téléphone portable ! Djénéba Diawara en était surprise à son retour à la gendarmerie au point qu’elle n’hésita guère à confier ses inquiétudes aux gendarmes. Ceux-ci l’invitèrent au calme. Djénéba Diawara retourna alors sur ses pas pour rentrer chez elle. Quelques heures après, elle se verra informée de la fuite de Koro par les gendarmes. À ce jour, Djénéba Diawara ne trouve point une oreille attentive au niveau de la gendarmerie. Où certains gendarmes lui ont dit que ce n’est pas un phénomène nouveau dans leur gendarmerie, surtout quand il s’agit de femme.

    Djénéba Diawara se dit très déçue par le comportement des gendarmes maliens. Elle qui court depuis deux ans derrière une dame qui l’a escroquée. Elle n’aura pas eu gain de cause en Côte d’Ivoire encore moins au Mali. Djénéba Diawara dit avoir été humiliée en Côte d’Ivoire et «assassinée» par la gendarmerie malienne. Pauvre Djénéba !

    Sinaly KEITA

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    5 COMMENTAIRES

    1. Je pense que il faut un service spécial honte contre les police gendarme la mairie pour que les pauvre puis explique sans demande beaucoup d’argent .c’est triste a dire mais ce la vérité on ne sais plus a qui il faut faire confiance

    2. comment une dame vendeuse au marché de BANANKABOUGOU peut donner les yeux fermés 1 500 000 FCFA à une ivoirienne sur la base de quel intérêt sordide . est ce que c’est pas 150 000 FCFA plutôt sinon comment la nommée DIAWARA peut empocher la moitié à Abidjan c’est à dire 750 000 FCFA et revenir les mains vides je pense qu’il faut bien vérifier les chiffres

    3. @Sinaly KEITA.Si Korotoumou Daou l'”ivoirienne” a des grosses fesses et une forte poitrine…crois tu que les gendarmes de Faladiè peuvent faire quelque chose pour que la “Pauvre” Djénéba rentre dans ses droits?Ou bien tu connais mal les hommes en tenue du Mali ou quoi? 😆 😆

      • Bonjour @sambou.
        Ho lalala. putain de merde. 😆 😆 😆 Je voyais à l’instant cette ivoirienne faire l’autostop juste en face de l’hôtel Komoguel de Faladié. Malgré la protubérance de son postérieur je me suis pas arrêté car il y avait assez de regards envieux et indiscrets. 😆 😆 😆
        Excusez moi, c’était pour une petite détente.
        Bref ça fait mal de perdre sa fortune mais en droit républicain ce n’est qu’une affaire commerciale donc civile qu’il ne faut pas scandaliser outre. Les gendarmes qui ont décidé de la garde à vue de l’ivoirienne on commis un abus d’autorité. Que la requérante s’adresse au Parquet pour toute fin de droit.

        VIVE LA REPUBLIQUE

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