Dans notre société actuelle, tous les moyens sont utilisés pour se faire de l’argent au risque de la vie des paisibles citoyens.
Moctar Idrissa Sacko, puisque c’est de lui qu’il s’agit, né en 1962 à Bamako travaillait dans une société de transit au Sénégal .A la suite de la faillite de cette société il décida de retourner au bercail et élit domicile à Korofina Nord.
Courant le mois de juillet il fit la connaissance de Konimba Diarra qui venait réparer sa voiture dans un garage non loin de chez lui. Au cours des échanges, Konimba révéla à Moctar Idrissa Sacko que son conteneur contenant des marchandises est saisi à la douane , plus précisément à la SDV , pour une somme de 17. 000 000 de Fcfa. Moctar saute sur cette occasion et fit savoir à Konimba qu’il est un transitaire en exercice au Sénégal et qu’il entretienne de très bonnes relations avec le responsable de la dite société. Il proposa à Konimba Diarra de payer 4 000 000 de Fcfa, une somme qui servira de prix « de pot de vin » et que le conteneur sera livré. Bousculé par des appels téléphoniques , voire des menaces de la part des propriétaires des marchandises , Konimba Diarra ne résistera pas à cette proposition de Moctar et lui la somme de 3 905 000 000FCFA.
Ainsi Moctar mit sa machine en Branle, et commença sa vie de bombance avec les sous de Konimba .Après plusieurs jours sans réactions, Konimba s’inquiéta et chercha à savoir ce qui s’était passé. Le faux transitaire commença à le faire tourner d’abord en le faisant croire que tout était réglé et que dans les deux jours, il pourra entrer en possession de ses marchandises. Plusieurs jours passèrent sans suite et Konimba s’est rendu chez Moctar et lui demanda de lui présenter soit la facture ou le bordereau. Mais Moctar n’avait aucun de ces documents et essayait toujours de demander à Konimba patienter..
Ainsi Konimba Diarra décida d’agir autrement pour entrer en possession de son argent. Il porta plainte contre Moctar Idrissa Sacko pour escroquerie qui fut d’abord entendu au commissariat du 12 Arrondissement ensuite le 28 juillet 2010 il a comparu devant le tribunal de la commune I .Moctar Idrissa Sacko séjourne présentement à la maison d’arrêt centrale de Bamako et apprendra à ses dépens que seul le travail libère l’homme et qu’on ne doit pas s’habituer à l’argent facile.
CT