Les épreuves écrites du concours d’entrée à la gendarmerie nationale se sont déroulées, dimanche dernier, au lycée Askia Mohamed et au lycée Bâ Aminata Diallo. Y participent les candidats qui avaient réussi aux deux précédentes épreuves : le choix des candidats sur dossier et les épreuves physiques.
Après s’être rendus compte des fuites, la direction générale de la gendarmerie a, à l’estame des épreuves, annulé les sujets concernés ; mais aussi, renvoyé les surveillants civils. Avant de proposer un autre sujet, l’unique de la journée, directement écrit au tableau. Un geste, hautement, apprécié par les parents des candidats, qui souhaitent que cette rigueur, dans le choix des candidats, soit maintenue jusqu’au bout. Afin de doter la gendarmerie nationale d’hommes et de femmes à hauteur de mission. Selon nos informations, ce recrutement n’est pas exempt de tout reproche. Chargés de choisir les futurs gendarmes, nombre d’officiers de la gendarmerie auraient palpé gros pour favoriser certains candidats. Des candidats, non seulement, inaptes ; mais aussi, sans vocation, aucune, pour le métier des armes. La preuve : les épreuves physiques, qui se sont déroulées au stade Ouezzin Coulibaly, se sont soldées par un mort et 12 hospitalisés.
Mais la rigueur constatée dans le choix des épreuves écrites permettra, certainement, de corriger ces défaillances. A condition, bien entendu, que le directeur général de la gendarmerie veille au grain. Afin que ce recrutement se passe dans la plus grande transparence.
Oumar Babi