Pour la génération actuelle, les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables voir indispensables, ne serait-ce la proximité qu’ils créent entre leurs usagers peu importe la distance. Ils ont facilité l’accès à l’information à tous les niveaux autant à l’échelle nationale, communautaire, qu’internationale. Ils contribuent également pour ceux qui les exploitent à bon échéant aux renforcements des capacités intellectuelles et professionnelles. Nous ne saurons énumérer de façon exhaustive l’impact positif de ces outils de communications sur l’humanité.
Cependant, nonobstant les multiples avantages, il est tout de même important de constater les troubles comportementaux dont ils sont à l’origine, l’usage abusif des réseaux sociaux est entrain de désorienter la jeunesse, et ce constat constitue un véritable casse-tête pour nos sociétés.
A la base, l’internet qui était un domaine exclusivement réservé aux personnes instruites si non alphabétisées, est désormais ouvert à toutes catégories d’individus.
A la lumière de tous ces dits, nous mettons en exergue à travers un cas concret un des dégâts causés par les réseaux sociaux, notamment WhatsApp.
La dame autour de qui l’histoire se déroule s’identifie par MF, elle est native d’un village situé à environ 26km au sud de la ville de Kayes. Elle est mariée depuis trois ans avec un homme originaire d’un autre village de la même zone géographique qui réside depuis plusieurs années en Afrique centrale avec sa première femme.
La jeune dame MF vit actuellement à Bamako avec d’autres parents de son mari dans une maison construite par ce dernier. Elle reçoit la visite de son mari pratiquement tous les six mois durant 45 jours. Autrement dit trois mois sur douze elle est avec son époux.
En effet elle gère tant bien que mal le temps d’absence de son mari à ses côtés. Malgré la distance, elle a su se donner les moyens de combler les neufs mois de solitude. Ces moyens ne sont autres que des vidéos WhatsApp qu’elle enregistre pour poster à son mari en mettant en évidence son corps plus précisément sa partie féminine avec des démonstrations comme dans les films pornographiques accompagnées de sons comme on peut l’imaginer.
Selon notre source le mari de la jeune dame semblait bien apprécier les séances de télé soulagement de sa femme vue que le couple n’était pas à sa première expérience en la matière.
Cependant, ce bonheur du couple MF n’a été que de courte durée. A cause des conditions dans lesquelles étaient MF, il semble qu’elle a fait des jaloux autour d’elle qui n’ont pas manqué de stratégies pour la soumettre à expérience douloureuse.
Comme dit un de nos guides spirituels « le noir sur la peau africaine n’a jamais été mauvais tant qu’il ne franchit pas le seuil de la peau pour s’incruster dans le cœur ».
D’après la confession de la victime ; quelqu’un dont elle ignore toujours l’identité a pénétré son téléphone à son insu pour la piéger.
Il y’a à peu près 3 semaines, tôt le matin, elle reçoit un message vocal de son mari sur son WhatsApp lui disant de profiter bien de son amant, qu’elle aura dorénavant tout son temps pour ses séances de striptease avec ses amants.
Ne comprenant pas le message, MF essaie de rentrer en contact avec son mari. Ainsi, pour répondre, ce dernier lui renvoie les mêmes vidéos qu’elle lui avait envoyées par le passé. Il se trouve que d’autres personnes possèdent les mêmes vidéos et, pour le mari, ça ne peut qu’être les amants de MF à qui elle a également envoyé les enregistrements.
Après ces révélations, la jeune dame qui n’a pas d’explication panique et se dirige vers sa meilleure amie pour l’aider à convaincre son mari qu’elle a été piégée.
Aujourd’hui le mariage de MF bat les ailes à cause d’une fuite de WhatsApp et le comble est qu’elle ne peut en aucune manière expliquer les faits à sa famille à cause de la délicatesse de la situation.
A tous les usagers des réseaux sociaux et la jeunesse en particulier, le moment est venu de faire une prise de conscience par rapport à l’usage de ces outils. Les exploiter oui mais avec modération au risque de devenir victimes de nos propres actions inconscientes.
K. Diabaté (maliweb.net)