Enlèvement de rein à la clinique «TENA» de Kati : Un scandale incriminant le professeur Kalilou Ouattara

    0

    L’enlèvement du rein gauche du jeune Bourama Ballo, âgé de 22 ans, sans son aval et de celui de ses parents, défraie la chronique actuellement. Et c’est le professeur Ouattara Kalilou qui est cité comme acteur principal de ce scandale. En effet, ce dernier, exerçant à l’hôpital Point G, est détenteur d’une clinique du nom de «TENA» et surnommée «Abattoir» par le patient. Il a perdu son rein gauche lors de la troisième intervention chirurgicale. Cette clinique est située à Kati Sanafara.

    Selon le patient, c’est après consultation et analyse à l’hôpital Point G, que son «bourreau», le Professeur Ouattara Kalilou demande à son patient que l’intervention chirurgicale se passera dans sa clinique et non à l’hôpital Point G. C’est dans ce sillage que le jeune Bourama Ballo qui souffrait d’un problème urinaire, a été conduit vers l’hôpital Point G pour se débarrasser de ce mal qu’il traîne depuis des années. C’est ainsi que le jeune Bourama procède aux analyses demandées par le professeur.

    Ce dernier fut surpris de voir que malgré les promesses de professeur La satisfaction n’était pas au rendez-vous en ce jour du 14 août 2009. Il procède encore à une autre intervention dans la journée du 2 octobre 2009 dans l’enceinte de sa clinique. Cette seconde intervention demandée par le professeur Ouattara Kalilou a également échoué. Le sort du malade est scellé. Au lieu que l’urine du jeune homme sort par la voie normale,  le liquide se déverse avec atrocité par la partie incisée. Echec total !
    Le jeune Bourama Ballo est confronté à tous les malaises. Selon le patient, le professeur a demandé aux parents de procéder à une cystographie pour permettre de faire la dernière intervention. Après moult hésitations, le patient accepte pour éviter le pire. Conduit par ses parents à la clinique «TENA», l’intervention n’a pas porté ses fruits comme le souhaitait le jeune Bourama Ballo. Et selon ce dernier, c’est au cours de l’opération que le professeur a profité pour enlever le rein gauche sans le consentement du malade et de ses parents. Le patient s’est rendu compte trois jours après l’opération et à un moment où il saignait en quantité.

    Il fut alors conduit à la clinique pour un pansement. Ce dernier fut interrogé par l’agent soigneur sur ce qui se passe réellement avec sa santé. L’agent étonné, pose la question au malade de savoir s’il n’était pas au courant avant l’enlèvement de son rein gauche. Boule de gomme. Le soigneur prit de peur, abandonne le patient dans tous ses états. Le malade, Bourama Ballo, informe aussitôt son tuteur. Le déplacement des parents pour en savoir plus sur cette intervention sans le consentement du patient est resté vain. Le propriétaire des lieux était absent. Le Chef personnel était incapable de les édifier. Depuis lors, Bourama Ballo traîne toujours sa maladie avec tous les malaises de ce monde. Il ne se passe même pas un mois sans que ce dernier ne se rende dans un autre centre de santé pour des soins.

    Approché par nos, le Professeur Ouattara Kalilou a balayé d’un revers de la main les faits qui lui sont reprochés. Il fera savoir que la déontologie du métier ne lui permettait pas d’extraire un organe sur le corps d’un malade, sans son avis. Il a expliqué de long en large qu’il y a des étapes à suivre pour la maladie. Ce, avant d’ajouter qu’il a fait ses preuves dans plusieurs pays de la sous-région. «La maladie appelée bilharziose est à la base de la maladie du jeune. C’est à partir des résultats de ses analyses que nous avons procédé à des interventions chirurgicales. Et chaque métier a ses avantages et inconvénients», a martelé le professeur Ouattara Kalilou. Mais pour le moment, le jeune Ballo continue à lutter contre la mort. Affaire donc à suivre !  
     
    Destin GNIMADI

          
      

    Commentaires via Facebook :