Quel que soit notre optimisme, certains comportements de la part de ceux qui sont censés être les gardiens du temple, nous font douter de l’effectivité de la démocratie au Mali. Sommes-nous réellement dans un Etat de droit où dans un Etat policier ? Telles sont les questions que se posent toujours les parents et les témoins de l’enlèvement de Kassim Maïga, un Jockey de 16 ans, par les hommes de Papa Mambi Keita.
A quoi servent les procédures universellement reconnues dans un Etat de droit ? Rien. En tout cas, pour les hommes de Papa Mambi Keita. Dans son travail de tous les jours, cet inspecteur, qui a su se faire une promotion à travers la presse, enfreint souvent aux lois. Avec ses méthodes approximatives, même pour certains de ses collègues, il se livre le plus souvent à des abus dont les victimes se trouvent être des pauvres.
Dans ce cas précis, sa méthode rappelle un enlèvement entre maffiosi. Sous le choc de ce qui apparaît clairement comme un abus de pouvoir, les témoins de la scène n’en reviennent pas toujours. En effet, le vendredi dernier aux environs de 16 h, deux policiers de
C’est après ce forfait déplorable de la part des forces du désordre que les employeurs du jockey ont appris qu’un certain Salah Diarra aurait porté plainte auprès du tribunal de la commune II du district de Bamako contre Kassim Maïga pour bagarre qui remonte à plus de 2 mois. Même dans ce cas, pour les spécialistes que nous avons approchés, le comportement des hommes de Papa Mambi ne se justifie pas. Pour eux, il y a des procédures pour exécuter un soit transmis, c’est-à-dire lorsqu’un juge ordonne à la police ou la gendarmerie de procéder à des enquêtes préliminaires.
Chose bizarre, Kassim qui se trouve être un mineur n’avait jamais été convoqué pour être entendu chez Papa Mambi. Après la seule audition des plaignants,
A suivre !
Lamine Diallo