Dans la journée du samedi 26 août, une jeune servante enlève l’enfant de KC alors qu’elle rendait visite à ses parents. Mais la servante est aussitôt arrêtée par la brigade territoriale de Sangarébougou saisie pour la cause.
Nous sommes dans un quartier périphérique de Bamako en l’occurrence Dialakorodji. Le soleil est au zénith mais la famille COULIBALY subit une peine beaucoup plus lourde que la chaleur accablante. La fillette de KC vient de disparaître. C’est une aide ménagère de Bagadadji, MD, qui l’a enlevée pendant qu’elle accompagnait AC, petite sœur de KC.
En effet, KC est une femme mariée à Banconi. Pour dissiper sa nostalgie, comme toutes les autres femmes, elle rend, ponctuellement, visite à la famille paternelle. Ainsi, le 26 août dernier, la famille était très contente de l’arrivée de KC. Après les salutations ordinaires, KC cause cordialement avec sa mère et sa petite sœur AC âgée de dix ans. Entre temps, la mère de KC et de AC commissionne AC chez un voisin à quelques mètres du domicile familial. Pour exécuter la commission, AC prend sa nièce, l’enfant de KC, afin de l’accompagner.
Sur le trajet, AC rencontre une jeune fille de dix-sept (17) ans qui la salut avec courtoisie. Elle s’appelle MD et est servante à Bagadadji. Au terme des conversations, elle réussit à convaincre AC qu’elle envoie acheter le henné de l’autre côté de la rue. Mais la fillette est restée avec MD pendant que AC était partie acheter le henné. C’est ainsi que la bonne a disparu avec le neveu de AC.
Au retour, cette dernière ne voit ni l’enfant ni MD. Du coup, AC se met à pleurer et apporte la nouvelle à la famille. Paniquée, la famille cherche l’enfant de KC partout et par tous les moyens. Dans cette atmosphère, la famille a informé la Brigade Territoriale de Sangarébougou qui se rend très rapidement sur place. Au bout de trente minutes, les hommes du CB Mahamadou DIARRA mettent le grappin sur la ravisseuse dissimulée sous un hangar le même jour. Par la suite, la fillette est restituée à ses parents et la jeune fille a été écrouée entre quatre murs.
Yacouba TRAORE