C’est une scène digne d’un film Western. Voilà comment nous pouvons décrire l’enlèvement de Mamadou Traoré, âgé de 2 ans à Bagadadji le 25 janvier dernier par un réseau de malfaiteurs à Bagadadji. Une véritable jungle où le chef de gang, Madou Blé Kéita, après être cité par ses complices Djénéba Arama et Makan Samaké, agit sans la moindre crainte de devoir rendre compte de son acte devant les juridictions compétentes.
La journée du 25 janvier 2013 a été noire pour Alou Traoré et son épouse Minata Touré. Et pour cause, une bonne du nom de Djénéba Arama a volé leur enfant. Cette horrible scène s’est déroulée à Bagadadji au moment où Manita se préparait à prendre une Sotrama pour regagner la famille. Et comme c’était le crépuscule, le trafic était au ralenti. Entre-temps, Djénéba a pris Mamadou Traoré. Ce fut une opportunité pour la voleuse pour réaliser sa sale besogne.
Quand Minata a voulu faire le chemin après la prière, elle a trouvé que la bonne avait pris la tangente avec le bébé. N’ayant pas pris l’affaire d’une ampleur, les voisins ont calmé la dame que la bonne reviendrait avec l’enfant. Dès lors les parents restèrent sans nouvelles de leur enfant. Les initiatives sans succès se sont multipliées par les voisins afin de mettre à disposition Mamadou Traoré à Minata.
Durant trois mois, Alou et sa femme sont restés sans nouvelle de Djénéba. Dieu faisant bien les choses, un jour elle est revenue encore se faire une autre victime au Grand marché chez une autre vendeuse. Pendant trois jours, elle a usé tout son savoir-faire. Mais celui-là était maligne que Djénéba. Le coup n’a pas réussi. Chassée là-bas, elle s’est retrouvée à la gare. Toujours en mission, elle a cette fois-ci réussi à faire une victime. Mais se fut plutôt la fin de toute une aventure. Puisqu’elle a été pris la main dans le sac. Et c’est ainsi que Minata a été informé par les proches d’une appréhension de voleuse d’enfant.
Conduit chez Ami Kane à la brigade des mœurs, Djénéba Arama a nié les faits. Pis, elle a même joué le malin de n’est pas reconnaitre les anciens collaborateurs. Mais les investigations ont permis de mettre en évidence les réalités. Et c’est ainsi qu’elle expliqua que l’enfant a été donné à un certains Makan Samaké. Ce dernier a reconnu sans complaisance avoir coopéré avec Djénéba sur l’affaire. Mais l’enfant a été remis à Madou Blé Keita domicilié à Bagadadji en face de l’ancien salle de cinéma “Rio”, a-t-il affirmé.
Les deux ont été mis à la disposition de la justice pour les délits d’enlèvement et de disparition. Mais jusqu’à présent aucune information n’a été donnée sur l’enfant par les malfrats. Et le principal commanditaire de cette affaire, Madou Keita est libre de ses mouvements. Malgré qu’il a été cité par ses complices Makan et Djénéba.
Or, les faits qui lui sont reprochés constituent de graves crimes au regard du droit pénal. Et le Mali a ratifié la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre l’enlèvement et disparition. Bien que les deux soient mis à la disposition de la justice, rien ne doit empêcher l’interpellation de Madou Blé Keita sur cette affaire. Puisqu’il est pointé du doigt par ses complices.
Et ce qui est à déplorer est depuis l’arrestation des deux commanditaires, les parents de Mamadou n’ont pas sa nouvelle, et aucune date n’est précisée pour le jugement. Pis, les juridictions sont en train de trainer les pas sur les procédures.
Nabila Ibrahim Sogoba
😯
Ah les journalistes de Maliweb,ca va de mal en pire apparemment.C’est dommage que de telles fautes grammaticales soient commises par un aussi important Magazine que MALIWEB.j’ai honte
Journaleux!
Écris en Bambara et n’assassine pas le français!! c’est mieux
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