Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2012, Amadou Coulibaly, un jeune de 20 ans qui habite au quartier Bakaribougou de Koulikoro à reçu une balle dans la jambe droite. C’était en voulant venir au secours d’un jeune qui venait d’être dépossédé de son engin par des hommes armés.
Manifestement la situation sécuritaire à Koulikoro qu’on croyait allégée par les récentes mesures prises par les autorités locales empire davantage. D’où l’inquiétude des populations des quartiers périphériques.
Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2012, Amadou Coulibaly, un jeune de 20 ans qui habite au quartier Bakaribougou de Koulikoro a été réveillé par les cris de détresse d’un jeune. C’est ainsi que Amadou Coulibaly se leva et se dirigea vers la direction d’où venait le bruit. A son arrivée, il constata que le jeune homme a été dépossédé de sa moto par des bandits. Aussitôt qu’ils ont pris possession de la moto, les bandits prennent la direction du centre ville.
Le bruit que cet incident a occasionné alerta d’autres voisins et passants qui sont venus les rejoindre. C’est ainsi que tout le monde s’est mis à la poursuite des voleurs. Ceux-ci, dans leur fuite, tombèrent trois fois. Ce qui a ralenti leur fuite et occasionna leur encerclement par la foule qui visiblement était décidée à mettre la main sur eux. Ils empruntèrent un autre chemin, c’est ainsi qu’ils trouvèrent sur leur chemin Amadou Coulibaly. Face à la détermination de celui-ci à faire échec à leur tentative, ils n’ont pas hésité à lui loger une balle dans la jambe droite. Il se retrouva au sol. Les autres poursuivants sont venus à son secours. Le blessé fut transporté à l’hôpital de Koulikoro par la protection civile où il a reçu les soins médicaux. La balle fut retirée de sa jambe et sa vie n’est pas en danger.
Cet événement a montré au grand jour l’insécurité grandissante dans la capitale du Méguétan où les malfrats ont changé leur mode d’opération. La balle est désormais dans le camp de la police de Koulikoro qui vient d’être renforcée par des éléments jeunes. Une enquête est ouverte pour mettre la main sur les fugitifs.
Zoumana NAYTE, correspondant Koulikoro
Ça donne à réfléchir sur l’application des peines légales de la charia si on veut préserver les biens et la vie des personnes. Ce brave Coulibali aurait pu être tué par ces voleurs qui n’ont plus froid aux yeux.
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