En attendant le procès au fond prévu le 26 juillet prochain : Le juge décide de garder en prison les six responsables des taxis requins qui ont agressé des policiers

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    Détenus depuis le 10 mai dernier, pour avoir agressé des policiers et causé d’énormes dégâts matériels devant l’hôpital du Point G, les six responsables des taxis requins, dont le jugement au fond est prévu pour le 26 juillet prochain, avaient demandé une liberté provisoire. L’audience s’est tenue hier dans la salle du tribunal de première instance de la commune III. Après examen du dossier, le tribunal a rendu une décision de rejet. Comme quoi, ils resteront encore en prison.

    Rappelons que le 9 mai dernier, une pluie de cailloux et autres projectiles s’est abattue sur les agents de sécurité qui étaient en faction pour surveiller les installations d’un opérateur privé du transport, Bréhima Diarra.

    Lesdites installations ont été vandalisées auparavant. Cette agression a causé des blessés graves  parmi les éléments du Groupement mobile de sécurité (GMS)  venus en renfort et des dégâts matériels importants sur des véhicules de paisibles particuliers qui étaient en stationnement devant l’hôpital du point G.

    Ces derniers ont porté plainte et réclament que justice soit faite, en plus des réparations des dommages causés. C’est à la suite des investigations menées que les six présumés meneurs ont été arrêtés.

    Il s’agit de Mamadou Souaré, Samou Sidibé, Madou Sidibé, Moussa Haïdara, Baba Kelly, Yaya Coulibaly. Ils sont accusés d’avoir incité à la violence et de causer ainsi des dommages volontaires à la propriété d’autrui, en plus des coups et blessures volontaires et les troubles à l’ordre public.

    Ils avaient formulé une requête de mise en  liberté provisoire.

    A l’audience d’hier, les plaignants se sont opposés à cette demande, ainsi que le représentant du ministère public. Après examen des faits, le juge a estimé que vu l’ampleur des faits graves qui leur sont reprochés, au moment où les plaies ne sont pas d’abord pansées, les victimes étant toujours sous le choc, il est plus judicieux de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par les accusés.

    Une mesure de prévention afin d’éviter un incident qui pourrait s’avérer regrettable.

    Falé Coulibaly

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