Suite aux nombreux accidents de la circulation causés par les SOTRAMA (les minibus de transport de public) à Sikoro, entraînant des des morts et des blessés handicapés à vie, les jeunes sont sortis le samedi 26 février 2011 pour dire halte! à ce désastre. Ils ont exigé des autorités la mise en place de ralentisseurs.
Le vendredi 25 février le quartier de Sikoro a perdu une jeune femme du quartier du nom de Djénébou DIABATE, venue de Mopti pour rendre visite ses parents et amis. Elle fut dans un premier temps percutée par une moto Djakarta, étant à terre et en cherchant à se relever, qu’une SOTRAMA à vive allure conduite par un jeune chauffeur drogué (comme ils sont la plus part du temps) vint l’écraser devant ses parents et amis. Raison pour laquelle immédiatement après son enterrement le vendredi, les jeunes aidés par des parents ont érigé des barricades pour empêcher toute circulation sur l’unique route bitumée qui traverse le quartier.
C’est la police anti-émeute qui a failli mettre le feu au poudre en voulant disperser les jeunes, vu la détermination des jeunes venus en très grand nombre, ils se sont vite rendus compte qu’ils ne pouvaient rien aujourd’hui.
C’est grâce aux interventions du chef de quartier, du maire de la commune I et du commissaire de police du 6è arrondissement que la tension a baissé après les engagements pris par toutes ses autorités pour ériger des demain des dos d’âne sur cet axe routier communal afin de freiner ces accidents de la circulation dus au SOTRAMA ou aux scooters nommés Djakarta. En menant une enquête dans les familles riveraines de la route goudronnée, rares sont celles qui n’ont pas perdu un membre, ou n’ayant paspas un handicapé dû à ces engins.
Dans tous les cas, Sikoro est désormais un quartier, bastion d’une génération de jeunes qui ne sont pas passifs.
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Koulikoro :
rnLes acteurs de la santé désirent bouter la rougeole …
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rnEn prélude à la victoire de la campagne de vaccination contre la rougeole en deuxième région ; les acteurs de la santé ont tenu le mardi dernier dans la salle du gouvernorat, une réunion d’information sur ladite campagne prévue du 28 février au 06 mars 2011.
Cette opération va concerner 809.059 enfants âgés de 9 à 59 mois. Et pour l’engagement mutuel, 1239 superviseurs, 1422 volontaires et 617 relais seront mobilisés pour un coût total de 37.000.000 de FCFA. Il faut cependant noter 432 cas de maladie d’enfance ont été signalés dans les 9 districts sanitaires de la deuxième région. Les responsables politiques et administratifs présents à la réunion ont compris à travers l’exposé des acteurs de santé, la recrudescence du virus qui se propage lorsque les malades touchent ou éternuent, par le contact rapproché entre les personnes ou par le contact direct avec des secrétions nasales ou laryngées avec 9 cas en 2006, 39 cas en 2009 et 432 cas en 2010 d’où, le cri de cœur de Seïbou Guindo, directeur régional de la santé et ses hommes. A l’issu de cette réunion, le conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouverneur Abdel Kader Sissoko a lancé un appel vibrant à l’endroit des parents d’enfants de la région. Il a noté que la rougeole reste l’une des causes importantes de décès du jeune enfant alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace. Quant aux acteurs de santé, ils sont touchés du doigt les difficultés qui se dessinent sur le terrain. Il s’agit notamment : la lenteur dans la notification des cas de maladie et aussi la lenteur dans l’encheminement des fiches d’investigations à la source…. Pour dire que la vaccination est un moyen facile de prévenir les souffrances, les complications et les décès imputables. Les enfants non anti rougeoleux sont exposés au risque de rougeole et de complication éventuellement mortelles. Si nous consentons que l’avenir de ce pays appartient à la jeunesse : « immunisons les enfants afin qu’ils ne soient susceptibles d’être infectée.»
La Redaction
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