Elle se fait virer par son époux pour avoir eu une grossesse avec son amant

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    Les choses se suivent mais ne se ressemblent pas compte tenu du fait que chacune d’elles aune particularité en elle.  Face à cette situation de grossesse dont l’époux n’est pas l’auteur, la question que l’on se pose est de savoir comment on a pu arriver là ?

    Le fait que nous vous relatons aujourd’hui s’est déroulé à Faladié en commune VI du district. Il met en exergue un couple.  A B est marié à C K, il y a de cela deux ans. Le Mari vivait en Europe. Il fit la connaissance de C K lors de son séjour dans la capitale au cours d’une cérémonie de mariage. Il fut frappé par la beauté de cette dernière et fit sa connaissance par l’intermédiaire d’un ami. Après quelques échanges, il  lui fit part de son désir pour le mariage.  Des démarches furent entamées auprès de la famille de C K, qui aboutirent au mariage, célébré en grande pompe à la satisfaction totale  deux familles  respectives. Tout le monde parlait de la réussite du mariage et les camarades de la femme ne cessaient de parler de la chance de C K de ‘’tomber dans les mains d’un boss’’. Car, le monsieur  est un homme d’affaires qui a une grande réputation. Après quelques mois de vie commune, il quittait son épouse pour l’Europe tout en mettant à la disposition de cette dernière une belle villa, une servante pour le ménage. Bref, C K se trouvait dans des conditions à travers lesquelles, elle n’avait rien à envier à qui que se soit. Après le départ du mari, notre bonne dame s’adonna à la vie facile en fréquentant les milieux chics de la capitale. Des camarades lui demandèrent de cesser cemode de vie car elle ne manque de rien. Mais, elle ne voulut rien entendre et continua sa randonnée avec son amant.

    Ce qui devait arriver arriva, C K tomba enceinte des ‘’œuvres’’ de ce dernier. Les voisins s’étonnaient de son  changement  physiologique.  La grossesse se confirma au grand jour à l’étonnement de tous.  Celle-ci  ayant quelques mois, son époux débarqua à Bamako. Notre dame ne sait à quel saint se vouer. Elle garda le silence autour  de l’affaire en portant des habits décents. Elle ne voulut rien dire à ce dernier et tenta de faire tout son possible pour se débarrasser de son ‘’contenu’’ encombrant.Mais, rien à faire. Elle accoucha d’un joli bébé pendant que son mari était allé pour un voyage de deux jours à l’intérieur du pays. A son retour, elle cacha le nouveau-né dans un coin de la maison. Le mari qui ne doutait de rien, entendit  un cri de bébé. Il demanda à celle-ci d’où venait ce cri. Elle resta muette. Il se leva et fouilla les coins et recoins de sa maison et découvrit un bébé couché. Stupéfaction totale…

    La femme prise de peur tremblait sans pouvoir prononcer un seul mot. Sans aucune forme de jugement, il la renvoya de chez lui avec son nouveau-né. Le mariage tant admiré s’éclata en éclat à cause du comportement peu orthodoxe d’un homme qui n’a pas su se maîtriser. Toutes les démarches menées par les notabilités du quartier se sont avérées  vaines. Le mari dira qu’il allait comprendre si elle lui avait dit la vérité.Mais, le fait de lui cacher la vérité créa son ire. C’est ce qu’il a dit aux nombreux médiateurs. C K perdit ainsi son premier mariage à cause de son comportement peu orthodoxe. Tout le quartier parle de ce sujet qui crée de vifs commentaires. Ses amies l’accusent de sa témérité et d’autres parlent de malédictions. « Comment comprendre qu’une femme mariée à un homme de ce genre puisse s’adonner à cette vie de pute avec un homme sans scrupule », s’indignent certains voisins. Depuis, elle est retournée dans sa famille paternelle pour méditer longuement sur son sort.

    Rappelons que le mariage n’est pas comparable à un jeu de passe-passe où l’on profite de l’absence du conjoint pour commettre des forfaits. C K l’a appris à ses dépens. Son cas servira certainement de leçon à des milliers de jeunes filles bamakoises qui prennent le mariage pour un jeu d’intérêt en disant « Je retournerai chez nous si ça ne va pas ». Alors, que ça soit un retour  honorable sinon :c’est bonjour les  désunions entre belles familles.

     

    Hassane Kanambaye


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