Elle se fait violer par son féticheur : ‘’Ce n’est pas moi, c’est plutôt le diable qui te fait l’amour’’

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    Partie avec son féticheur pour chasser les mauvais esprits qui la possèdent, elle se fait violer par ce dernier. Les faits se sont passés samedi dernier à la Zone industrielle.

    assa Diakité, dont la fille avait échoué à l’examen du Def, est approchée par son voisin, Karim Diabaté, qui lui dit que cet échec était dû aux génies. Selon lui, la fille serait possédée par des mauvais esprits. A tel point, insista-t-il avec beaucoup d’assurance, chaque fois qu’elle entreprendrait quelque chose, ça n’aboutira nulle part. Et d’enchérir qu’il est capable de chasser ces esprits malveillants, ayant hérité ce don de son père. Toujours selon lui, il faut amener faire subir à la fille la séance de désenvoûtement, mais hors de la ville.

     Ainsi mise en confiance, la bonne dame n’hésita pas, le lendemain vers 5 heures du matin, à mettre à la disposition de notre féticheur, sa fille, pour se rendre à l’endroit indiqué. C’est-à-dire à Moussabougou, au flanc d’une colline, à l’abri des regards indiscrets.

    Là, il met la fille à poil pour dit-il, la laver avec des potions issues de plantes qu’il avait pris le soin d’amener. Est-ce la vue du corps de la fille qui réveilla subitement sa libido ou est-ce qu’il avait réellement prémédité le viol?

    Il coucha sa pauvre victime sur le dos, lui intima l’ordre de ne pas regarder par derrière. Celle-ci, qui se laissait faire croyant que tout cela entrait dans le cadre de la séance de désenvoûtement, eut la surprise de sa vie lorsque le goujat se coucha sur elle et la pénétra. Oh, quelle horreur !

    Lorsqu’elle essaya de se débattre pendant qu’il prenait son plaisir, il lui répondit que c’était pas lui mais avec les esprits qu’elle avait des rapports sexuels. La pauvre  n’eut que ses yeux pour pleurer. En attendant, comme elle l’a fait dès son retour, de raconter tout à sa maman.

    Cette dernière se rend au commissariat du 3ème arrondissement qui ne tarda pas à mettre le grappin sur le voyou. Interrogé, il n’est pas passé par quatre chemins pour reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Il a été déféré au parquet pour répondre de ses actes.

    Binta Gadiaga

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