EDM Ségou : La mort brutale de la petite Fanta Koïta : « C’est Ag qui a tué ma petite fille » dixit le vieux Bréma Thiam

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    Bréma Thiam 86 ans, le benjamin d’un  grand saint  de Ségou Thierno Hadi Thiam décédé le 26 janvier  1926. Même des grandes personnalités de notre ville comme Bréma Thiam   sont aujourd’hui irritées par la conduite  du Directeur régional d’EDM  Hama Ag Mohamed. Ce Directeur se croyant tout permis dans un « no mens land »   ne cesse de se  manifester par des comportements arrogants,  des déclarations d’intimidation, de menaces,   de chantage et d’abus de langage à l’endroit de ses interlocuteurs.  Ag  constitue aujourd’hui un danger permanent pour les ségoviens. Trop,  c’est trop.  Voilà ce qu’on peut entendre sur  toutes les lèvres des habitants de Ségou  à propos d’Ag. Folie et démesures.

    Darsalam, un quartier populaire de Ségou. Ce lundi 11 juillet 2011, vers 14heures 30 mn,  rien ne présageait un sort aussi tragique à cette jeune fille de dix ans  dans la rue 234 du dit quartier. Fanta  Koïta, dite Bayini.  Comme tous  les enfants de son âge, Bayini passait prendre ses bonbons quotidiens  chez le père du maire du district de Bamako, un  vieux généreux. La petite fille de retour devait affronter une brusque tornade. Et pourtant la Direction d’EDM   Ségou,  à travers son Directeur Hama Ag Mohamed, avait plusieurs fois été interpellée par des populations  par rapport à la dangerosité des câbles non recouverts de matière plastiques défilant au dessus de nos têtes. D’ailleurs ces câbles avaient dans un passé récent fait des victimes. Ag ne voulait rien savoir. Et pourtant plusieurs agents d’EDM affirment que des câbles sécurisés  étaient disponibles au sein de l’entreprise  plusieurs mois avant cette tragédie .Voilà ce qui peut être considéré comme une négligence ou un mépris à l’égard des populations qui ont maintes fois  dénoncé cette situation. Ces câbles viennent de provoquer la mort d’une fille de 10 ans en classe de 4ème année medersa. Quand la petite fille a été piégée par les câbles d’EDM des témoins sur place ont   appelé l’entreprise pour une interruption rapide de l’électricité. Rien ne fut. Quand les sapeurs pompiers se présentaient au lieu du drame la charge électrique continuait. Ceux-ci étaient  obligés, munis  de bâtons, de pilons d’extraire le corps de la petite fille de l’eau. Elle avait déjà rendu l’âme. Informé Ag, parlant couramment bambara s’est présenté dans la famille Thiam avec une délégation d’une dizaine de personnes et n’a pas daigné placer un mot pour adoucir le cœur de la famille endeuillée. Interrogé s’il comprenait le bambara,  Ag n’a pas voulu répondre et s’est tourné vers  ses compagnons.  Et pourtant il entendait et il avait compris tout ce qu’on lui reprochait. Grand était le mécontentement des populations quand Ag au cimetière se livrait à des communications téléphoniques interminables. Aucun respect même pour les morts.  Et pourtant les téléphones portables sont interdits au cimetière de Ségou comme dans les « cimetières civilisés ». Ag le sait car on ne peut franchir les portes de ce cimetière sans voir en caractère gras l’indication interdisant l’usage du téléphone.   La famille endeuillée a porté plainte surtout  à cause du comportement  hautain et arrogant du Directeur d’EDM  Ségou, Hama Ag Mohamed. Le jugement de cette affaire qui initialement était prévu le vendredi 7 octobre 2011 a été reporté  au  vendredi 14 octobre  dernier. Il a été reporté au vendredi 21 octobre dernier puis réporté à nouveau à une date non connue à cause semble -t-il des procédures de forme. Aujourd’hui à Ségou,  la suite à réserver à cette affaire   est suivie attentivement.   Car  le nom d’Ag  circule sur toutes les lèvres à Ségou. Ce Directeur  régional de l’Energie du Mali  à Ségou ne cesse par des pratiques d’une autre époque à cristalliser  le mécontentement des populations de Ségou. Celui qui ne manque pas d’occasion  pour vanter ses possibilités multiples et ses grandes relations dans les hautes sphères de l’Etat   ne cesse de se  manifester par des comportements,  des déclarations d’intimidation, de menaces,   de chantage et d’abus de langage à l’endroit de ses interlocuteurs.  L’année dernière , à cette même  période  nous avons dénoncé les pratiques de ce super Directeur qui,  au vu et au su de tout le monde s’est   donné le luxe de se fournir le courant électrique sur plusieurs kilomètres via près de vingt  poteaux   pour alimenter un château qu’il s’est procuré dans la commune urbaine de Sébougou situé   à l’ouest de la ville de Ségou. Ag  a fait cette arrogance à un moment  où tout un village remuait ciel et terre pour avoir juste le minimum, c’est-à-dire quelques ampoules pour vaincre le noir. Des  populations de   Ségou  n’avaient  pas encore fini avec le mépris de cet homme qui se croit en territoire conquis. Puisque interrogé sur les demandes de courant d’un groupe d’anciens combattants Ag n’a pas hésité à  dire que ces vieux retraités  ne méritent pas le courant puisqu’ils ne  sont  pas à mesure de  se payer une ampoule encore moins une facture. Des tentatives de marche et de protestations violentes ont été constatées. Habitué au discours savamment préparés Ag déclarait  que ceux qui ne veulent pas voir sa maison électrifiée sur une distance longue ne sont que des égoïstes. Il l’a dit « des  Nièngo » dans un bambara parfait. Ce qui est ridicule est l’illumination des champs, des espaces vides uniquement pour éclairer le passage d’un individu Ag. Et qui paye ? Des pauvres citoyens  au compte de l’éclairage public. Comme pour se moquer des gens Ag disait qu’il s’est  procuré le courant en association avec des  personnes  comme  Garba  Sall, l’ancien préfet de Ségou. Mensonge.  Ce dernier a démenti   formellement en déclarant qu’il n’a jamais été en association avec Ag et d’ailleurs Garba n’était pas un abonné à EDM. Interrogé sur le montant de  son projet pharaonique, Ag ne se rappelle pas le montant qu’il   a engagé pour cette  réalisation   personnelle.  Aujourd’hui dans sa gestion solitaire et opaque Ag est irrité chaque fois que la question de l’éclairage public est évoquée. Ni la mairie, ni le Conseil de cercle ne sont associés   à la gestion de ce fonds dont les destinations restent encore mal connues par les ségoviens. Des sources indiquent  que les populations des  communes de Ségou, Sébougou et Pelengana  payent au moins sept (7) millions de FCFA  par mois  au compte de l’éclairage public. Combien de millions par mois et par an  pour l’ensemble de la région de Ségou ? Ag toujours Ag  serait dans un chantage électrique en promettant gratuitement de l’électricité aux familles qui accepteraient ses volontés. Notre démarche restera constante. Celle de   dénoncer  de façon épisodique  les pratiques d’Ag malgré  ses chantages. 

    Bandiougou     DANTE

     

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