Ecole fondamentale de Kalabancoura ACI : Mme Diawara, une enseignante obnubilée par l'argent

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    Tout ce qui compte pour cette enseignante de la 4ème année A, contractuelle de l’Etat, c’est que ses élèves achètent son "Bissap".

     

     

    La plainte a couru toutes les rues de Kalabancoura ACI. Mais rien à faire. Le matin, très tôt, Mme Diawara rempli deux glacières et les place devant la porte de sa classe. Tout élève, qui veut accéder à la salle, doit montrer patte blanche : donner 100 FCFA et se procurer la fameuse boisson qu’elle prépare, chez elle, dans des conditions d’hygiène douteuse.

     

     

    Les parents s’en sont plaints. Les élèves aussi. Mais, la bonne dame en a fait fi. Et, depuis le décès du Directeur du 1er cycle, il y a quelques mois, les choses se sont aggravées. Et pour cause, la classe de quatrième année de l’Ecole Fondamentale de Kalabancoura ACI n’a effectué qu’un seul trimestre de véritables cours à son compteur. Après ce trimestre, les bulletins des élèves ont été mis dans les tiroirs.  Certains parents et élèves que nous avons approchés, affirment qu’ils ne savent plus où donner de la tête. Impossible de voir Mme Diawara, elle-même. De plus, elle est accusée de réserver une faveur aux élèves qui allaient faire régulièrement des tâches ménagères chez elle.

     

    Rappelons que Mme Diawara a l’habitude d’envoyer certains de ses élèves acheter des condiments, laver ses moutons, arroser ses fleurs…Des pratiquent qui rappellent, certainement, à beaucoup de parents les bonnes vieilles habitudes des écoles dans nos villages. Encore que dans ces bourgades, les élèves étaient bien enseignés.

     

    C’est hier, mercredi 30 juin 2010, que les élèves sont partis en vacances. Ceux de la quatrième année "A" y vont avec la peur au ventre, leurs parents aussi. Parce qu’ils n’ont composé que pendant un seul trimestre alors la réglementation en prévoit trois. Reste à savoir si ses supérieurs hiérarchiques sont  au parfum de cette situation, hautement préjudiciable aux enfants ainsi qu’au système éducatif.

    Paul MBEN

     

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